Vicky 2

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il y a 5 ans

Je sens tout à coup mes muscles pelviens se contracter et pendant que ma maîtresse jouit, je sens une vague me frapper. Je ferme les yeux. Le gode qui est profondément en Natasha me transmet les vibrations des muscles de ma maîtresse, de mon amoureuse. Je garde mes bras croisés. Je sens que mon corps est couvert de sueur. Je suis dans l'expectative. Après plusieurs longues secondes à attendre, délicatement, Natasha me fait reculer la tête et sortir doucement le godemiché d'elle. Je réalise qu'elle a couvert mon nez, mes lèvres et mon menton de sa mouille.

Une fois le gode hors d'elle, Natasha me maintient la tête un instant. Je la regarde, elle reprend ses sens. Je la trouve tellement sensuelle. Elle lâche ma tête et porte la main à ma bouche. Elle y attr a p e fermement le godemiché, le retire de ma bouche et le lance vers la porte de la salle d'eau.

« Viens, nous allons nous doucher et je vais te nourrir. Tu l'as bien mérité. »

Il est onze heures quand nous sortons de la douche. Elle m'a fait le pain perdu que madame aime tellement puis après avoir mangé elle a allumé le foyer. Nous avons passé l'après-midi nues dans les bras l'une de l'autre devant le feu. Natasha m'a fait coucher la tête sur ses genoux et m'a couverte d'une fourrure. Pendant ce qui m'a semblé plus d'une heure, elle m'a caressée les cheveux et la tête. Par moment elle caressait mon corps recouvert de la fourrure. J'aurais aimé faire comme une chatte et ronronner pour signaler mon appréciation.

Quand le soleil commença à se coucher, elle m'a envoyé à ma chambre pour que je me prépare à une sortie ce soir. Elle m'invitait ce soir au théâtre et au restaurant. Je devais faire preuve d'élégance et de sensualité, mais elle m'a donné carte blanche pour ma préparation.

Cette soirée restera longtemps marquée dans mon imagination. C'était la première fois que je me sentais désirée à ce point. C'était aussi la première fois que j'étais invitée au théâtre.

Samedi 31 décembre

Ce matin je me suis réveillée au son du réveille-matin. Sur la table chevet il y a une feuille que Natasha a déposée hier soir quand elle est venue me border dans mon lit. Dessus, il y a mes instructions pour me préparer au retour de mes maitres. Quand Natasha vient me chercher à 7 heures, je suis maquillée, parfumée et habillée. Natasha porte son habit de jeune soubrette. Elle est radieuse.

À son arrivée elle vérifie le collier que je porte au cou et y ajoute un petit cadenas qui fait clic en se fermant. Je porte un collier avec plusieurs rangées de perles entrelacées de fines chaines en argent. Les chaines passent à travers un anneau qui est maintenant attaché et sécurisé avec le cadenas à une laisse de soie blanche. À la demande de Natasha, la laisse est tressée avec mes cheveux pour former une grande couette et le bout de la laisse sert a attacher le bas de la couette. Si on tire sur la laisse ou mes cheveux, les chaînes serrent mon cou et rapidement tenaillent ma peau.

Je porte une courte robe noire moulante asymétrique avec une manche évasée à droite. Aussi à droite, la base de la robe me va à la hanche et à gauche au milieu de la cuisse. Le dos est en lycra et le devant est couvert de paillettes. Des bandelettes, couvertes d'écailles, tombant sur l'épaule et sur la hanche retenue par un anneau argenté complètent ma robe. Le tout prodigue à la robe un style glamour. La feuille spécifiait que je devais porter des jarretelles et des bas de soie noire. La robe ne couvre pas le haut des bas et on peut voir ma peau entre mes jambes. Je porte des escarpins noirs avec des talons hauts et fins.

Elle me prend par la main et me guide jusqu'à la salle à manger où elle me sert mon déjeuner que je dois manger seule et en silence. Natasha semble pensive et distante ce matin. Dès que j'ai terminé, elle vient ramasser ma vaisselle et réapparait quinze minutes plus tard. Il est huit heures.

Sans me parler, elle me fait signe de la suivre. Natasha porte, par-dessus son habit, un trench-coat noir cintré avec une grosse ceinture. Elle porte aussi un énorme sac de cuir noir qui semble bien plein. Je la suis jusqu'au véhicule de madame.

À dix heures nous arrivions à l'aéroport. Je ne savais pas que c'était notre destination. Cela va être la première fois que je visite un aéroport. Tout au long du voyage Natasha est silencieuse, sauf quand elle crie quelques fois contre des conducteurs qui la rendent impatiente.

À l'aéroport, elle nous fait arrêter devant des écrans qui affichent les heures de départs et d'arrivées. Je n'ai aucune idée de ce qu'elle cherche. J'aimerais lui demander, mais je ne sais que trop que je ne dois pas m'adresser à elle à moins qu'elle ne me le demande. J'observe la foule autour de nous. Quelques personnes me regardent, des femmes qui me jalousent et des hommes qui aimeraient être avec moi, j'imagine. Natasha me tire de ma rêverie en prenant ma main. Elle m'amène dans un corridor puis vers un café.

Le café a des tables rondes placées dans le corridor de l'aéroport et un bar avec des tabourets. Natasha me fait m'asseoir au bar. Elle me fait m'accouder au bar pour faire face au corridor.

« Écarte tes jambes. »

Je ne résiste pas et j'écarte mes jambes découvrant mon sexe. Elle se tient debout entre mes jambes, me cachant de nombreux passants. Elle place ses mains sur mes genoux et me f o r c e à m'écarter encore un peu plus les jambes. Je devine que mes lèvres doivent être écartées et que mon intimité pourrait être visible à tous. Cela m'excite. Elle prend ensuite mes mamelons avec son pouce et son index. Elle les pince et les tord pendant un instant. Je les sens se raidir. Ses mains laissent mes seins.

Natasha fouille dans son sac et sort la tablette qui m'avait été remise par Ariane. Elle la manipule puis me la remet. Immédiatement, j'entends la voix d'Ariane qui dirige la scène que je peux voir sur la tablette. Sur la tablette, je vois une dizaine d'hommes qui m'entourent. Des jeunes, des vieux, des beaux et des moins beaux. Il y a les trois hommes noirs que j'avais déjà vus. Moi je suis à quatre pattes, les jambes bien écartées. Je semble anxieuse de la suite. Je peux définitivement me voir sourire.

Natasha attire mon attention.

« Tu restes ici sans changer de position et tu regardes la tablette, jusqu'à ce que je vienne te chercher. Tu comprends? »

Je m'entends soupirer dans le film qui joue sur la tablette.

« Oui maîtresse. »

Immédiatement, elle me laisse et disparaît dans la foule. Moi je regarde la tablette quelques instants puis je lève les yeux. Des hommes regardent dans ma direction. Une femme vient prendre un des hommes par le bras et le tire avec vigueur hors de ma vue. J'entends mes lamentations provenant de la tablette. Quand je regarde, un inconnu me prend en levrette, d'autres me caressent les seins et les cheveux.

Je sens une main sur mon épaule.

« Madame, Madame. »

C'est le barista. Je ne tourne que ma tête à moitié.

« Madame, vous devriez être un peu plus discrète, vous allez vous faire avertir... »

Il ne peut finir sa phrase. Au même moment, je sens qu'on me retire la tablette des mains. Interloquée, je me retourne. Ariane est entre mes jambes, elle a la tablette dans des mains et la manipule. Déjà le son est coupé.

« Bonjour Vicky. Merci monsieur, je vais m'en occuper. »

Par-dessus son épaule, je peux voir Natasha arriver avec un policier. Je peux voir sa surprise quand elle réalise qu'Ariane est avec moi. Et elle ne voit pas le mari d'Ariane arriver derrière elle et subitement la prendre par le bras. Elle sursaute et se tourne vivement vers l'homme. Ce dernier s'adresse rapidement au policier. Je ne peux comprendre leur discussion ni ce qui se passe.

« Tu es vraiment bonne Vicky. J'aurais sincèrement aimé que tu sois à moi. Tes maîtres arrivent dans un instant, aimerais-tu aller les accueillir? » « Oh oui maîtresse. »

Elle me donne la main et me tire vers le corridor. Le mari d'Ariane tient Natasha par le bras. Le visage de Natasha est défait. Nous allons vers un cordon qui nous sépare de quatre portes vitrées. Une fois arrivée, Ariane me caresse les cheveux. Son mari est entre moi et Natasha.

« Tu es vraiment en beauté aujourd'hui Vicky. » « Merci maîtresse. » « Dis plutôt merci Madame, je ne suis pas ta maîtresse aujourd'hui. Tu n'as plus qu'une maîtresse et elle va passer les portes devant nous dans quelques instants. » « Oui Madame. » « Est-ce que tu aimes Natasha? » « Oui Madame. » « Est-ce que tu aimes ta maîtresse? » « Oh! Oui Madame. » « Plus que Natasha? » « Je ne sais pas... » Je ne peux finir ma phrase qu'elle me coupe. « Vicky, crois-moi quand je te dis que tu aimes plus ta maîtresse que Natasha. » « Oui Madame. »

Le reste de l'attente se fait dans le silence. Quand les Lechasseur passent la porte, je me sens devenir joyeuse. Je sens tout mon corps rayonner, mon visage devenir souriant. Je ne peux me retenir de lever la main droite et de les saluer fébrilement. Madame vient directement vers moi et avant de dire un mot elle dépose un baiser sur mes lèvres collantes. Elle porte un manteau en fourrure blanche qui lui va aux hanches. La fourrure qui touche à ma peau est délicieusement douce.

« Que tu es belle Vicky! Je me suis ennuyée de toi. Viens, ma belle. »

Elle se tourne vers Ariane et pendant quelques instants les deux femmes se parlent à voix basse. Je ne peux rien comprendre. Ensuite, madame se recule puis dépose un léger baiser sur les lèvres d'Ariane et je l'entends dire « Merci ». Elle se tourne à nouveau vers moi.

Elle enlace ses doigts avec les miens. Main dans la main, nous allons vers le stationnement. Les autres suivent derrière nous. Je me retourne pour voir les deux hommes tenir Natasha par les bras. Monsieur Levasseur a le visage fermé. Ariane est souriante et marche devant Natasha.

En arrivant à l'ascenseur du stationnement madame Lechasseur se tourne vers moi.

« J'ai une surprise pour toi, mais avant, il faut que tu retires ta robe. »

Je suis surprise puisqu'en plus de nous six il y a un autre couple qui attend l'ascenseur. Mais je n'hésite pas, madame sait ce qu'elle fait.

« Bien sûr maîtresse. »

Je prends le bas de ma robe et je la tire au-dessus de ma tête et la garde dans ma main. La femme du couple qui attendait l'ascenseur tire son mari qui me dévisage. Rapidement ils s'engouffrent dans l'escalier et je peux entendre la jeune femme engueuler son mari.

« Donne-moi ta robe, elle est très belle, il ne faudrait pas la perdre. »

Je lui donne ma robe et elle la remet à Ariane. Puis elle se tourne vers moi, retire son manteau et me le met sur mes épaules. Sous le manteau, madame portait une blouse noire translucide qui laissait bien voir ses beaux seins. Elle ne cherche pas à se cacher. Le manteau est léger et tellement doux. Il tombe sur mes hanches, mon sexe et mes fesses demeurent dénudés.

« Il te va beaucoup mieux qu'à moi. »

L'ascenseur arrive et ses portes s'ouvrent. Nous entrons tous les six puis les portes se referment. Immédiatement je vois monsieur Lechasseur peser sur le bouton d'arrêt d'urgence. Sans dire un mot, les deux hommes et Ariane se tournent vers Natasha. Madame se tourne vers moi. Je vois monsieur chuchoter quelque chose à l'oreille de Natasha puis mettre une langue baveuse dans son oreille. Je n'ai pas pu comprendre un seul mot.

« Vicky, chérie, va embrasser Natasha. » « Oui maîtresse. »

Les deux hommes lâchent Natasha. Leurs mains ont laissé des traces rouges sur ses bras. Je m'approche de Natasha qui se tient les bras le long de son corps. Son visage semble triste, en m'approchant je peux voir que ses yeux sont rougis, elle a pleuré. Elle regarde le plancher. Monsieur la claque v i o l emment sur les fesses. Je vois l'expression de surprise et ensuite de douleur sur le visage de Natasha. Elle relève les yeux et me tend ses bras. Je la prends dans mes bras et nous nous enlaçons l'une contre l'autre. Elle place sa tête sur mon épaule, ses lèvres près de mon oreille.

« Je m'excuse Vicky. »

Je ne comprends pas pourquoi elle s'excuse. Immédiatement elle m'embrasse tendrement l'oreille puis le cou. Ses baisers sont d'une douceur et d'une chaleur inhabituelle. Elle me serre tendrement contre elle. Doucement son visage glisse contre le mien. Elle dépose de petits baisers sur tout mon visage. Et finalement nos lèvres se joignent pour un long baiser. Elle se recule et me regarde. Je la vois fermer les yeux et s'approcher à nouveau de moi. Sa bouche est entrouverte cette fois. Avec ses lèvres ouvertes, elle caresse ma bouche puis recule. Je suis heureuse d'avoir Natasha comme amoureuse, de partager mon intimité avec elle. Plus que jamais, je sens cette complicité dans ces baisers qui m'allument totalement.

Elle s'approche à plusieurs reprises de moi et me caresse les lèvres avec sa bouche ouverte et finalement je sens sa langue pénétrer en moi. Cette sensation m'envoie une petite décharge électrique dans le corps, je sens un picotement à l'intérieur de mes joues. S'en suit une longue bataille entre nos langues. Natasha fouille profondément ma bouche. Avec ses mains elle applique de la pression à ma tête pour que nous soyons plus intimement imbriqués l'une dans l'autre.

Par moment, je sens sa langue étirer la peau d'une de mes joues. Lentement je me sens fondre. Je sens la cyprine s'écouler de moi et couler le long de mes cuisses dénudées. Mon visage est partiellement couvert d'écume provenant de nos deux bouches. Parfois, Natasha ouvre grandement sa bouche et avale littéralement mes lèvres. Le contact de ses lèvres avec la peau de mon visage est émoustillant et sensuel. À plusieurs reprises, elle caresse mes lèvres avec sa langue puis tourne la tête et fond sur ma bouche à nouveau.

Ma respiration est difficile. Je la tiens par les fesses et je frotte mon sexe bien ouvert contre sa hanche. J'ouvre grand la bouche et elle en profite pour f o r c e r sa langue profondément dans ma bouche. Elle la promène partout. Je me sens perdre connaissance et je m'écarte un peu d'elle pour reprendre mon souffle. Elle ne m'accorde qu'une seconde ou deux de répit pendant lesquelles j'arrive à lui glisser à l'oreille :

« Je t'aime ma chérie. »

Elle reprend l'assaut sur ma bouche avec encore plus d'intensité. J'entends qu'on parle autour de nous, mais je n'y porte pas attention. Natasha utilise sa langue comme si c'était un phallus et pilonne ma bouche. Elle se retire la bouche ouverte pour fondre sur moi aussi vite. Cette fois elle place sa bouche hermétiquement autour de la mienne et suce l'air et la salive de ma bouche. Elle suce comme cela pendant de longues secondes. Je me sens encore défaillir. Je réalise qu'une vague de jouissance v i o l ente me frappe et pendant un instant je perds la notion d'où je suis. Je réalise que mon corps est mou et que c'est Natasha qui me retient. Elle m'embrasse toujours avec autant de fougue. Jamais je n'ai joui de cette façon. Jamais je n'aurais pu croire que c'était possible.

Mon univers est tout petit. Je ne le réalise pas, mais je ne suis plus consciente que de ma bouche et de celle de Natasha. Mes yeux sont fermés depuis plusieurs minutes déjà. Natasha a déplacé sa tête dans un nouvel angle et avec ses mains elle m'a guidé pour que j'en fasse autant. Elle a refermé un peu sa bouche et me laisse lui couvrir le visage de mes lèvres. Maintenant elle suce ma langue et la tire pleinement en elle. Elle tire même avec les muscles de son cou. Chaque millimètre que ma langue perd dans cette bataille est gagné par la bouche de Natasha. Je ne croyais jamais pouvoir pénétrer si profondément en elle. Je lui caresse l'intérieur de la bouche avec ma langue pendant qu'elle me suce toujours. Je sens encore les picotements dans ma bouche et j'ai l'impression que ces picotements irradient de ma bouche vers le reste de mon corps atteignant lentement mon entre-jambes. Quand les picotements passent le seuil de mon ventre, il me semble voir derrière mes paupières clauses, un feu d'artifice.

Je ne le réalise pas, mais à ce moment Natasha me retient dans ses bras. J'ai la tête pendante vers l'arrière. Mon corps convulse et crie ma jouissance et mon amour pour Natasha. Je suis complètement molle. Mon visage est couvert de salive et mes jambes sont couvertes de ma mouille. Sous le manteau mes mamelons sont aussi gros et durs qu'ils n'ont jamais été. Ils englobent pratiquement toutes mes aréoles. Il me faut près d'une minute pour reprendre complètement mes esprits et entendre ma maîtresse me parler.

« Vicky, déshabille Natasha. »

Je ne comprends pas, mais je me mets en devoir d'exécuter l'ordre qui m'est donné à commencer avec le manteau. Je me sens complètement mouillée et tremblante. Je regarde Natasha en lui souriant. Son visage est fermé, je vois même des larmes se former à ses yeux.

« Plus vite Vicky, déchire-lui ses vêtements... »

Je m'eff o r c e d'aller plus vite, mais je sais que de déchirer ses vêtements ne m'avancera pas. Son manteau est par terre. Je défais la fermeture éclair de son habit de soubrette qui glisse aussi par terre. Je vois Natasha avoir de gros s a n g lots maintenant, elle regarde vers le bas et ses larmes tombent au sol. Monsieur se penche et fouille les vêtements. Il en tire les clés du véhicule.

« Retire-lui tout. » « Oui maîtresse. »

Je détache son porte-jarretelles et d'un coup je tire tout porte-jarretelles et bas vers le sol. Natasha lève un pied puis l'autre pour me permettre de lui retirer ses escarpins et les bas. L'ascenseur descend à nouveau. Natasha est complètement nue devant moi.

« Maintenant gifle là. C'est tout ce qu'elle mérite. »

Je ne comprends toujours pas, mais je la gifle mollement.

« Non Vicky! »

C'est Ariane qui vient de prononcer cette dernière parole. Je me souviens de la séance de fouet. Alors je me reprends et je la claque plus v i o l emment. Madame me pousse et gifle Natasha avec une v i o l ence qui me glace. Je peux voir sa main rougie imprimée sur le visage de Natasha.

« Sale putain. »

Ce fut la dernière parole que madame a dite avant que l'ascenseur ne s'arrête. Les portes s'ouvrent et Ariane et son mari traînent littéralement hors de notre vue une Natasha qui pleure avec de gros s a n g lots.

Une fois seule avec mes maîtres, madame ajoute pour elle même.

« Cela lui apprendra. »

Je regarde monsieur. Son visage est triste, il me semble que ses yeux sont même un peu rougis. Madame me prend par la main et me tire hors de l'ascenseur puis me dit :

« Montre-nous où est notre voiture Vicky... »

Je lui pointe en direction du véhicule. Immédiatement nous partons dans la direction où je pointais. Monsieur porte tous les bagages. Arrivé au véhicule, monsieur place les bagages dans le coffre, madame me fait monter à l'arrière et se glisse à mon côté. Elle prend ma main dans la sienne. Monsieur s'assied derrière le volant.

« Attends un instant, mon chéri. »

Elle se tourne vers moi.

« Vicky, m'aimes-tu? » « Oh! Oui maîtresse. Je vous aime. » « Moi aussi je t'aime ma chérie. Aimes-tu Natasha aussi? » « Oui, maîtresse » « Tu es tellement naïve. C'est une des raisons qui font que je t'aime ma chérie. Écoutez-moi bien tous les deux maintenant. Natasha ne vous aime pas. Vous me comprenez, ce n'est qu'une petite égocentrique, une vile manipulatrice qui vous utilise tous les deux. Elle est incapable de vous aimer réellement... » « Mais ma... » « Vicky, tais-toi. Que crois-tu qui vient de se passer? Toute la semaine Natasha a plaidé avec nous pour que tu sois renvoyée de la maison. Tous les soirs elle nous a contactées, elle nous a fait parvenir des vidéos, elle nous a fait des rapports de tes supposées inconduites, de tes mensonges. Je savais qu'elle me mentait. Et puis elle a fait appel à Ariane, espérant que cette dernière t'emmènerait. Et sa dernière tentative de se débarrasser de toi a eu lieu il y a quelques minutes seulement. Si ce n'avait été d'Ariane, tu serais derrière les barreaux en ce moment... »

Je ne pouvais la croire.

Monsieur s'exclame : « Pardon? »

Madame se tourne vers l'avant.

« Ariane et Maurice ont arrêté Natasha qui était avec un policier. Elle avait fait prendre une position indécente à Vicky et la f o r ç a i t à écouter un film pornographique avec le son au maximum pour attirer l'attention. Elle espérait que Vicky se fasse arrêter pour grossière indécence. Maurice a dû jouer la comédie avec le policier pour s'en débarrasser et Ariane est venue sauver Vicky en la cachant des yeux du policier. Ça, c'est la vraie nature de ta petite pute. Elle avait peur de se faire remplacer par MA nouvelle esclave. »

Elle fait une pause pour l'effet.

« Soyons clair Jean, Vicky m'appartiens. Et toi si tu veux que Natasha revienne dans notre famille élargie, tu devras m'obéir jusqu'au moment de son retour. Espère que Natasha se comportera bien chez Ariane. Elle ne reviendra pas tant qu'Ariane ne sera pas convaincue qu'elle est bien formée, bien docile. »

Elle fait une autre pause.

« Suis-je suffisamment claire? »

Le visage de monsieur est défait. Il lui répond : « Bien sur ma chérie, je comprends bien. »

« Ne touche pas à Vicky. » « J'ai compris, tu n'as pas besoin d'insister, elle est à toi seule. » « Et toi Vicky. Souviens-toi que de tenter de me désobéir ou de me mentir ne t'aidera jamais dans ta situation. Tu n'existes pas sans moi. »

Je sens une boule dans mon ventre. Tant les révélations au sujet de Natasha et la discussion qui se déroule devant moi m'ébranlent. L'idée que je ne suis plus qu'un objet qu'on peut utiliser comme bon semble à ma maîtresse frappe mon imaginaire. Natasha m'a si facilement manipulé, je n'ai rien vu. Suis-je vraiment si sotte?

Je prends conscience pleinement de ma nouvelle réalité. Comme avant, je constate que je l'accepte bien, et même je m'y plais. J'aime être contrôlée. J'aime ne pas avoir à prendre de décision. Je comprends maintenant l'affirmation d'Ariane au sujet de mon amour pour Natasha. Je découvre à quel point je veux être aimé, désiré. Je suis prête à fermer les yeux sur beaucoup de choses pour obtenir ce que je veux. Je réalise à quel point j'espère que ma nouvelle situation m'assurera cet amour tant désiré.

À cette pensée mon cœur se met à battre un peu plus vite. Je me love contre madame, je lui prends le bras.

« Regarde ma petite chatte. Regarde comme elle est belle depuis que je m'en occupe. Regarde comme elle m'aime. »

Elle se tourne vers moi et elle me caresse les cheveux.

« Ne t'inquiète pas. Je vais prendre soin de toi, ma belle. »

Sans me quitter des yeux, elle dit d'un ton autoritaire : « Allez Jean, on retourne à la maison. »

Le voyage s'est fait sans histoire. Madame m'a caressé les cheveux pendant un moment, puis elle a caressé mon bras. À quelques reprises, elle a déposé un baiser sur ma tête. Ensuite, elle a déposé sa tête sur la mienne. Je me sentais proche d'elle. Le sentiment de sécurité et de confiance que dégage madame n'est pas étranger à mon désir de partager mon intimité avec elle. Jamais je ne la tromperai. Quand je lève le visage pour la regarder et lui sourire, elle me caresse délicatement le nez et me sourit à son tour.

Arrivée à la maison, madame laisse son mari s'occuper des bagages. Elle m'amène à ma chambre et m'invite à me reposer. Après un léger baiser, elle me laisse. J'entends la porte être verrouillée. Je vais accrocher le manteau. Je prends le temps de le sentir puis de passer la fourrure sur mon corps. L'empreinte de l'odeur de madame est encore bien présente.

Je vais me laver le visage puis je me déshabille et finalement je vais me coucher en attente de ma maîtresse. Pendant mon sommeil je n'ai pas conscience du brouhaha dans la maison. Je rêve d'une ile déserte.

Je ne me réveille que quand je sens une présence près de moi. Il fait noir dans ma chambre. Je me raidis et m'apprête à crier quand j'entends chuchoter à mon oreille :

« Bonsoir esclave, t'es tu bien reposée? » « Oh! Maîtresse. Vous m'avez fait peur. Oui, merci, je me suis bien reposée. »

Je sens que la peur m'a donné la chair de poule. Madame place sa tête sur la mienne et immédiatement met une main entre mes jambes et son majeur directement sur mon clitoris. La sensation que m'a donnée la peur et le contact direct de son doigt sur mon clitoris me donnent une sensation brute, très excitante.

« Donne-toi quelques instants de plaisir sur mon doigt. »

Je n'hésite pas et me mets à balancer langoureusement mes hanches pour faire glisser le doigt de madame le long de mes lèvres. Pendant ce temps, elle se love un peu plus contre moi et m'embrasse dans le cou. Je réalise que je suis mouillé dès les premières secondes. Dès le deuxième mouvement de mes hanches, madame fait pénétrer son majeur en moi. En réponse à cette agression, je soupire.

« Retiens-toi un peu, ma chérie. »

Je me retourne la tête et je cherche ses lèvres. Je la sens se reculer.

« Bon, c'est assez Vicky. Calme-toi. »

Son ton était directif et froid. Je cesse immédiatement de bouger. Elle se love un peu plus étroitement sur moi et passe ses bras autour de mon corps.

« Je vais me reposer avec toi un instant et ensuite nous allons te préparer pour la soirée. »

Elle me serre. Je reste complètement immobile retenant même mon souffle par moment. J'imagine que je tente de faire ralentir mon cœur et le temps. J'ai les yeux fermés et je hume son parfum qui m'enivre. Nous restons ainsi immobiles pendant de longues minutes. Je ne peux voir ma maîtresse, sa respiration est lente, peut-être dort-elle?

Après ce qui m'a semblé une éternité sans bouger, finalement je sens madame se déplacer. Elle s'écarte de moi et se lève. Je reste immobile. Elle allume la salle d'eau.

« Viens te laver ma belle. Ensuite je vais te maquiller et t'habiller pour la soirée. »

Une heure plus tard, j'étais prête. Après un lavage sommaire qui visait principalement mon sexe et mon cul, madame m'a maquillée. Elle ne m'a pas permis de me regarder dans la glace. Pendant mon lavage, elle avait préparé un sac pour moi, mais je n'avais pas la permission de regarder dans le sac. Sur le lit il n'y avait que des escarpins noirs, des bas, un porte-jarretelles et un kimono de soie noir.

Donc une heure plus tard, je suis habillée et debout devant le lit. Madame me passe des bracelets aux poignets et aux chevilles et mon collier de perles avec une laisse en chaine. Continuellement pendant qu'elle me passe les contraintes, elle me caresse. Finalement elle me passe une cagoule qui m'obstrue complètement la vue et je la sens déposer un baiser par-dessus la cagoule.

« Suis-moi. »

Son ton est directif. Je suis désorientée et le talon très fin et très haut des escarpins s'avère un réel défi pour mon équilibre. Je comprends que nous nous orientons vers le corridor et vers les escaliers. Elle m'aide pour descendre. Ensuite je ne sais plus où nous nous dirigeons. Je sens des odeurs qui ne me sont pas familières. Elle m'aide dans un autre escalier puis je sens sous mes pieds du béton. Nous marchons un peu encore, je peux entendre l'écho de mes pas dans la pièce.

« Ne bouge plus. »

J'arrête et reste immobile.

« Plie tes genoux et avance d'un pas. »

Je suis interloquée. Je tente de faire ce qui m'est demandé. Madame me met une main dans le cou et me guide. Je la sens me tirer vers le haut, je la suis en dépliant mes genoux. Encore une fois, elle me dit « Ne bouge plus ». J'entends un mécanisme, des cliquetis puis je sens que mon cou est pris en étau entre deux morceaux d'un matériel lisse et tiède. L'étau entoure complètement mon cou et je réalise que je ne peux plus bouger.

« Laisse-toi faire. » « Oui Maîtresse. »

Je sens ses mains sur ma cheville gauche. Elle f o r c e ma jambe à s'écarter puis j'entends un clic. Ma jambe est prisonnière. Elle répète avec la deuxième jambe ce qui f o r c e mon corps vers le bas. L'étau suit mon mouvement, mais je sens une résistance ce qui augmente la pression sous ma mâchoire. J'entends un deuxième clic. Madame se relève en glissant ses deux mains le long de mon corps. Arrivée à la ceinture du kimono, elle arrête et détache la boucle. Le kimono s'ouvre. Les mains de madame continuent maintenant leurs courses et font glisser le kimono de mes épaules. Je sens le tissu glisser sur mes mollets les caressant au passage.

Elle se love contre moi et me pince les mamelons. Aussitôt elle s'écarte et je sens un tissu glisser devant de mon corps. Le tissu repose contre mon corps, mes mamelons se dressant contre lui. Madame prend mes deux mains et les écarte de mon corps en ligne avec mes hanches. J'entends encore deux clics et mes deux bras sont immobilisés.

Madame retire alors la cagoule. Au début je crois que mes yeux doivent s'ajuster, car je ne vois rien. Puis je réalise que le tissu devant moi me cache la vue. Avec les contraintes qui tiennent mon corps, je ne peux me retourner. J'entends madame marcher dans la pièce, elle s'éloigne puis j'entends ses pas s'approcher à nouveau. Elle est derrière moi, je perçois sa chaleur. Sans préliminaire, elle me caresse l'anus. Je réalise qu'elle l'enduit d'une crème. Puis, je sens un objet arrondi et froid toucher mes fesses. Elle insère un cône dans mon cul. Il n'est pas très gros et il se réchauffe rapidement au contact de mon intimité. Puis, surprise, je sens ce que je crois au début être les cheveux de madame qui me caressent l'intérieur des cuisses. Mais je réalise que madame s'est redressée depuis. Alors les cheveux ne peuvent être qu'une extension du cône. J'entends un dernier cliquetis et un deuxième drap glisse dans mon dos. Je suis dans la noirceur.

Madame marche autour de moi. Le son de ses pas me fait croire qu'elle s'arrête devant moi. Elle passe ses mains autour de moi, elle m'entoure du tissu et dépose un baiser sur mon visage.

« Tu es parfaite ma chérie. Je vais aller me préparer et je reviendrai tantôt. Tu vas être magnifique. » « Merci maîtresse. » Mon remerciement était profondément sincère. Je suis convaincu qu'elle ne pouvait deviner à quel point elle me faisait sentir désirable en ce moment. Jamais quelqu'un ne m'avait fait sentir ainsi. Madame m'a permis de revivre.

Elle dépose un autre baiser sur le tissu puis s'écarte. J'entends ses pas s'éloigner. Le peu de lumière qui filtrait de chaque côté de mon corps s'évanouit. Je suis seule dans le noir dans une position légèrement inconfortable. J'appréhende qu'à la longue cette position devienne très inconfortable.

Plusieurs scénarios pour la suite défilent dans ma tête. Je suis captive sans aucune possibilité de me défendre. Je suis totalement offerte dans une pièce qui m'est inconnue, probablement au sous-sol. Je suis persuadé que personne ne pourrait m'entendre crier. Je me suis placé dans une position de complète vulnérabilité, d'impuissance. Et pourtant je trouve cette situation libératrice. Madame peut me faire tout ce qu'elle veut. J'ai abandonné ma responsabilité et accueilli le plaisir dans ma vie. Je suis disposée à lui offrir ma vie.

Mon attente est très longue. J'imagine la suite. Est-ce que je vais me faire fouetter? Peut-être qu'elle veut me marquer. J'ai remarqué qu'elle m'a maquillé l'épaule, probablement pour faire disparaitre le code que Natasha avait fait dessiner là. Elle veut que je sois à elle seule, cela tomberait sous le coup de sens qu'elle me marque.

Je bouge les fesses et je sens les poils me caresser l'arrière des cuisses. En bougeant, mes mamelons frottent contre le tissu devant moi. Ils durcissent et sont sensibles. Je réalise que la situation, bien qu'inconfortable, m'excite. Je m'assoupis après un long moment.

Je reprends connaissance quand j'entends du bruit provenant du fond de la salle. J'entends des pas dans l'escalier et des chuchotements. Je réalise que les chuchotements proviennent de tout autour de moi. Les bruits de pas eux proviennent de derrière moi. Il y en a beaucoup. Je sens une odeur de cigare et j'ai l'impression que l'atmosphère est beaucoup plus chaude. Je reste immobile, mais je sens mes mamelons frotter contre le tissu qui se déplace au rythme des courants d'air autour de moi. Je peux percevoir un peu de lumière de part et d'autre de ma tête. Elle semble plus tamisée que tantôt. Je n'ai aucune idée du temps qui s'est écoulé après que je me sois assoupie.

J'entends des bruits métalliques et toujours plus de murmures comme bruit de fond. Puis j'entends le cliquetis des talons aiguilles d'une seule femme derrière moi. Les chuchotements cessent. La femme place sa main droite sur le dessus de ma tête et la fait glisser lentement jusqu'à mes fesses. Elle attr a p e la queue de poils que j'ai en moi et le tissu qui recouvre mon corps et tire un peu sans faire sortir le cône de mon cul. Ensuite elle place sa main sous ma fesse gauche.

« Mesdames, messieurs, mes chers amis, bienvenues à vous tous. »

Je reconnais la voix de ma maîtresse.

« Je vous souhaite de passer une belle soirée et surtout un bon début d'année en notre compagnie. Vous avez tous eu dans votre invitation les règles de notre soirée. Je vous rappelle simplement que non, veut dire non, sauf quand... »

J'entends des gens rire.

« Sérieusement, je tiens à vous souligner que nous avons deux personnes responsables de votre sécurité. Les garçons, voulez-vous vous lever? »

Elle marque une pause. J'entends quelques exclamations d'admiration provenant de la gent féminine.

« Ils vont s'assurer que ce qui se passe ici reste ici. À cet effet, vous pourrez recueillir vos gadgets électroniques à la sortie seulement. Si vous n'êtes pas à l'aise dans une situation faite leur signe, ils viendront à votre rescousse. Sachez qu'afin qu'ils puissent accomplir leurs tâches, ils ne peuvent participer à nos jeux. »

Une autre pause.

« Bon, maintenant j'ai une surprise pour vous. Considérez cela comme une mise en bouche. Après cette introduction, il y aura le tirage et puis vous serez libre de faire ce que vous voulez. Un peu avant minuit, ceux qui le désirent pourront nous joindre au salon pour le décompte traditionnel et l'ouverture du champagne. »

« Sans plus tarder je vous présente Vicky, ma nouvelle acquisition. »

L'idée d'être exposée et d'être la chose de madame m'excite. Quand elle prononce ces derniers mots je sens une décharge d'adrénaline dans mon corps. Au même moment, je sens les voiles qui me cachent glisser vers le haut. Mes yeux prennent quelques instants pour s'ajuster à la lumière et pour la première fois je peux voir l'immensité de la pièce dans laquelle je suis. Je peux voir devant moi une vingtaine de couples, mais je réalise qu'il y a des gens aussi en périphérie que je ne peux voir. Madame est hors de ma vue. Les gens se mettent à applaudir et siffler.

Madame pose à nouveau sa main sur ma fesse et je la sens s'approcher de moi par l'arrière. Je sens son souffle sur mon oreille gauche. Elle murmure à mon oreille : « Vicky, tu dois essayer de résister à mes attentions. » Sa main est gantée.

Je ne comprends pas immédiatement sa commande. Je regarde en souriant la foule. Ils sont tous assis sur des chaises métalliques. Les hommes et les femmes sont tous bien habillés. Plusieurs femmes ont de grandes robes de soirée et plusieurs hommes portent des smokings. Les autres portent des habits avec cravates. Quelques femmes portent des robes plus osées, des robes plus appropriées à un cocktail ou à une soirée dans les discothèques. Il y a des gens de tout âge. Certains semblent jeunes, ils ont peut-être une vingtaine d'années. D'autres semblent dans la soixantaine. En fait, à bien y regarder les femmes semblent plus jeunes.

Madame se place à ma droite. Je peux maintenant la voir partiellement. Elle porte ce qui me semble être une robe de vinyle brillant noir avec un col qui est très haut. Ses épaules sont dénudées. Son maquillage est très relevé, ses paupières sont noires et ses lèvres pulpeuses sont rouge s a n g . Elle place une main sur ce qui me semble une plaque de bois verni qui retient ma tête. Sa main est couverte par un gant de vinyle tout aussi luisant que la matière de sa robe. Je ne peux voir la fin du gant, seulement l'épaule dénudée.

Sa main gauche va directement à mon mont de vénus puis écarte mes lèvres. Les gens commencent à passer des commentaires à mon sujet, comment je semble être une véritable nymphomane, comment ils pourraient me satisfaire sexuellement et quelle position ils adopteraient avec moi. Tant les hommes que les femmes passent des commentaires. Ce n'est qu'un début, je vais entendre l'écho de ces commentaires pendant toute la séance que madame a préparée pour moi.

« Que tu es trempée, ma chérie! Est-ce que cela t'excite d'être devant mes amis? » « Oui maîtresse. Vous m'excitez follement. » « Veux-tu que je continue? » « Oui maîtresse. » « Dis-moi les mots magiques ma chérie si tu veux que je continue de m'occuper de toi. »

Je suis interloquée par cette dernière requête. Mais je devine rapidement ce qu'elle veut.

« Maîtresse, s'il vous plait maîtresse, continuez. »

Sa tête disparaît sous la planche de bois et je la sens me prendre un sein en bouche. Sa main gantée titille un peu mon clitoris et écarte mes lèvres puis elle entre sans prévenir l'index et le majeur en moi. Immédiatement elle fait une pression sur la zone sensible à l'entrée de ma chatte. Cela envoie de l'électricité dans tout mon corps. Mes ondulations de mon bassin font que ma queue me caresse agréablement l'arrière des jambes.

Je tente de me concentrer et penser à autre chose que le traitement que je subis pour repousser l'inévitable, mais je me sens déjà vaincue. J'entends les doigts de madame faire un bruit mouillé. J'entends aussi les gens qui disent que je dégoute. Ma respiration est déjà désordonnée.

Je commence à crier, je sens la petite m o r t s'épandre sur moi. Moi qui me disais prête à mourir aux mains de ma maîtresse, je suis bien servie. Elle approche son corps un peu de moi et ma main droite peut maintenant toucher son ventre qui est couvert de vinyle. Elle se relève un peu et se tourne vers ses invités.

« Voulez-vous la voir jouir? »

Comme une acclamation, je les entends dire « Oui! » en cœur.

« Je veux aussi la voir jouir. Elle est à moi. »

Sa main se déchaîne alors, les deux doigts en moi me caressent de façon précise. Ils glissent facilement sur toute la zone sensible en moi. Avec sa paume, elle frotte avec vigueur mon clitoris. Je me ferme les yeux. Je me sens me tendre, ma tête tombe vers l'arrière et pour la première fois de la soirée je me laisse envahir par une profonde extase. Je m'entends crier :

« Maîtresse... maîtresse, je vous aime! »

Elle n'arrête pas de me caresser et va mordre et sucer avec vigueur mon mamelon gauche. Cela m'envoie une vague de douleur qui se mélange à la vague de jouissance qui me frappe. Les deux vagues interagissent et s'amplifient mutuellement. Je tends frénétiquement mes muscles de bras, seules mes mains peuvent bouger. Je me sens prise d'un tremblement d'une puissance qui m'est inconnue. Elle me caresse furieusement d'une main pendant que l'autre pince et tire mon mamelon droit. Sa bouche applique ses sévices à mon sein gauche avec encore plus de vigueur.

Je sens mon excitation atteindre son paroxysme. Mon monde r a p e tisse, je n'entends plus les gens autour de moi, je sens une grande noirceur tomber sur moi. Pendant plus d'une minute, il n'y a plus que ma maîtresse et moi dans la grande pièce. Et puis tout à coup, c'est l'explosion! Tous mes sens sont en surcharge, je vois du blanc et des couleurs. Toutes mes terminaisons nerveuses me semblent excitées. Les bruits autour de moi sont de la musique. Tous mes muscles me semblent tendus. Je perds définitivement connaissance dans ce tsunami orgasmique.

Après quelques instants, je réalise que mon corps éjecte une quantité impressionnante de cyprine de moi. Je ne peux me retenir, c'est comme si j'urinais. Je sens chaque vague de contraction de mes muscles pelvien. Je sens que le cône qui est planté dans mon cul amplifie ces contractions. J'ai l'impression que mes mamelons vont exploser et arroser de mon jus orgasmique les personnes devant moi. J'entends crier et siffler.

Je sens la langue de madame dans mon oreille, puis son souffle. Je l'entends me murmurer à l'oreille.

« ... ma chérie. Moi aussi je t'aime. Reprends tes esprits maintenant. »

Lentement je revenais à la réalité. Quand je regarde dans la salle, je peux voir quelques hommes bien habillés, qui ont leurs queues en main et qui se masturbent. Je vois des femmes qui en font autant. Une femme dans la première rangée est agenouillée devant son mari. Madame avance devant moi, vers ses invités. Je peux voir maintenant comment elle est habillée.

Elle porte une robe en latex qui enserre son corps des pieds à la tête. La robe lui enserre le buste, les hanches, les cuisses... Un laçage intégral exhibe son dos, ses fesses, ses jambes... La ligne très près du corps sculpte sa silhouette parfaite. Le col très haut renf o r c e le style de dominatrice qu'elle se donne. Elle porte des escarpins à talons très hauts et des gants longs qui lui couvrent les bras en entier. L'ensemble lui donne un aspect très séduisant, très désirable. La robe l'oblige à faire de petits pas.

Elle fait un signe à l'arrière de la salle. Je vois monsieur se lever avec une boite dans les mains et s'approcher de madame. Il porte un smoking. Sa braguette est ouverte. Sa verge et sa bourse sont sorties du pantalon. Je n'avais jamais vu sa verge directement avant ce moment.

Monsieur à un instrument gros, long et bien bandé en ce moment. Quand il arrive à l'avant du groupe, il se tourne. Madame attr a p e la verge offerte avec sa main droite. Elle plonge la main gauche dans la boite et en tire un petit beau de papier. Elle le porte à ses yeux, se tourne vers moi, me fait un sourire puis se tourne à nouveau vers ses invités. Elle laisse tomber le papier puis s'adresse au groupe.

« Je vous avais promis une belle mise en bouche n'est-ce pas? »

Les invités se mettent à rugir. Elle lève sa main libre pour faire taire les gens.

« Je vous avais aussi promis un tirage. Les heureux gagnants ce soir sont des nouveaux qui sont avec nous pour la première fois. Pascale et Martin, levez-vous et venez me joindre à l'avant. »

Je vois un homme se lever et tirer littéralement sur le bras d'une jeune femme qui semble déterminée à rester assise. Finalement, à regret, elle se lève et se laisse mener en avant sous des applaudissements nourris. La fête débutait bien. Une fois le couple arrivé à l'avant, madame continue son adresse.

« Pascale et Martin, bienvenues à notre petite fête. Vous venez de gagner le plus beau prix que nous avions à partager ce soir... Je vous offre de vivre une expérience avec Vicky. Elle sera votre petite amie pour la soirée et pour la journée de demain. Bravo! Bonne soirée mes amis. »

Je vois madame se tourner vers le couple qui est immédiatement pris en charge par deux autres couples. Madame tire monsieur vers l'arrière de la salle et les gens se lèvent. La salle se vide et on me laisse ici seule. J'entends les gens monter dans l'escalier en parlant. J'entends aussi de la musique en haut. Après quelques minutes, quelqu'un coupe la lumière et me laisse dans le noir complet.

Il faut ce qui me semble une demi-heure pour que la lumière soit allumée à nouveau et que j'entende des gens descendre. Je crois entendre les pas de madame, mais elle n'est pas seule. Avant de la voir, je l'entends.

« Tu es magnifique ma chérie. Tu sembles avoir appris beaucoup la semaine dernière, finalement je suis peut-être trop dure avec Natasha. Qu'en penses-tu? »

Elle arrive devant moi accompagnée d'un couple au moment de dire ces derniers mots.

« Maîtresse, je ne sais pas, je suis une mauvaise juge, je ne sais qu'obéir. » « Sottise. Mais c'est tant mieux si c'est ce que tu crois. Détachez-la. Nous allons la préparer. »

Le couple travaille à détacher mes contraintes. Je sens que furtivement tant l'homme que la femme me caressent. Je n'ai pas pu bien les voir, mais puisque l'homme a des cheveux poivre et sel, je dirais qu'ils semblent avoir la mi-quarantaine.

« Je ne t'avais jamais vu jouir comme tu l'as fait tantôt. Je ne savais pas que tu étais une femme fontaine. C'était très... comment dire... captivant. Tu fais cela souvent? » « Maîtresse, c'était la première fois. Vous seule... » « Merci Vicky, c'était un beau cadeau, je vais m'en souvenir. Et quand tu as crié ton amour pour moi, c'était mignon. Plusieurs personnes me jalousent en ce moment grâce à toi. »

Mes pieds étaient libres et ils travaillaient à libérer mes mains. Tous les deux caressent mes fesses à un moment. L'homme a même contourné l'objet dans mon cul pour caresser l'entrée de mon anus. Madame passe à ma gauche et j'entends un déclic. Je sens immédiatement les morceaux de bois relâcher ma tête.

« Penche-toi et fais un pas en arrière. »

Je recule. L'homme et la femme m'aident à garder mon équilibre. Dès que je suis hors de l'appareil qui me retenait, madame me prend dans ses bras. Après une brève étreinte, elle s'écarte de moi.

« Mes amis vont te préparer pour la suite de ta soirée. Je vais te voir tantôt avec Martin. »

Avant de partir, elle tire sur ma queue et la retire de mon cul. Je me sens vide. Le couple m'a rapidement fait monter vers une salle d'eau que je ne connaissais pas. J'ai pu voir pour la première fois mon maquillage, semblable à celui de madame. Ils m'ont fait enlever les quelques vêtements que je portais puis ils m'ont retirés mes bracelets aux poignets et chevilles. Je garde par contre mon collier avec ma laisse. Ils m'ont lavé eux même. Avant de m'aider à m'habiller, la dame a hydraté ma peau. Elle insistait beaucoup sur mes zones érogènes, mais je ne réagissais pas. L'homme la regardait.

Dans le sac que madame avait préparé pour moi, il y avait les mêmes sous-vêtements que je portais tantôt. Aussi il y avait une petite robe dos nue moulante qui me couvre à peine les fesses, mais surtout qui est complètement translucide, comme mes bas. La robe est rouge très foncé avec quelques détails aux motifs floraux noirs. Elle est belle, mais ne me cache pas du tout.

Tout au long de ma préparation, le couple s'est échangé des regards complices, mais très peu de paroles. À la fin, ils me prennent par les deux bras et m'amènent à la chambre des maitres. Ils cognent et immédiatement s'éloignent me laissant seule devant la porte.

La porte s'ouvre, c'est madame qui m'accueille.

« Je vous laisse un instant. Vicky, je vais être de l'autre côté de la porte. Martin veut te parler en privé. Viens me chercher quand il aura terminé. »

Elle me fait entrer et ensuite elle sort de la chambre. Je suis surprise par ce déroulement. L'homme est assis sur le lit. Je le regarde un instant avant de m'approcher. Il semble un peu plus vieux que moi.

« Bonsoir Vicky, approche toi, j'ai demandé à Mélanie d'avoir un instant avec toi pour te parler. Viens t'assoir près de moi. »

Je m'approche, un peu craintive. Puis je m'assieds au pied du lit.

« Bonsoir Monsieur. Que voulez-vous me dire? » « Allons directement au but. Vicky, je vais me marier dans un mois. Comprends-moi. J'aime Pascale de tout mon cœur, mais... »

Il marque une pause et penche sa tête. Je cherche à comprendre. Est-ce de la gêne ou de la honte?

« Pascale est fantastique. Elle est belle et gentille. Je suis convaincu qu'elle sera une bonne mère pour nos e n f a n t s. Mais... »

Encore une fois, il s'arrête. Il bloque.

« As-tu remarqué sa jeunesse, son énergie? Pascale est encore aux études et elle pratique le yoga. Elle est en forme malgré ses quelques kilos en trop. Moi j'aime cela, elle est belle et a de belles rondeurs. Je crois qu'elle n'aime pas beaucoup son corps et elle n'aime pas en parler. Alors notre intimité en souffre. »

Il s'arrête à nouveau. Il lève la tête et me regarde dans les yeux avec détermination.

« Vicky, ce soir est un dernier test pour Pascale et moi. Elle ne le sait pas, mais si cela ne fonctionne pas ce soir, je crois que je vais devoir mettre fin à nos fiançailles. » « Vraiment? Si vous l'aimez autant, qu'est-ce qui peut vous pousser à vouloir faire cela? »

Je ne m'attendais vraiment pas à une conversation aussi profonde ce soir. Je ne me sentais pas prête pour cela.

« Laisse-moi t'expliquer. Tu ne comprendras peut-être pas, puisque toi, tu es très libérée, très ouverte. »

Il avait insisté fortement sur le mot « toi ».

« Je suis le premier et seul partenaire sexuel que Pascale a eu. Elle n'a jamais embrassé une autre femme. Elle aime faire l'amour les lumières fermées, avant de se coucher quand elle ovule... Comprends-moi, je l'aime, mais cela me frustre. » « Vous dites qu'elle n'a jamais embrassé une femme, avez-vous déjà embrassé un homme? » « Heu... Oui! Qu'est-ce que cela changerait de toute façon? »

Je le sens changer de ton et je le vois rougir. Je réalise que ma question est déplacée considérant mon rôle. À ce moment, la réalité me frappe... De la façon dont il me décrit Pascale, elle semble ni plus ni moins l'équivalent de ce que j'étais il y a quelques semaines seulement. Je prends conscience que mon ton, mon attitude ne sont pas acceptable, je ne devrais pas le juger, au contraire...

« Je m'excuse, vraiment... »

Son expression change, il semble devenir plus triste. Je m'approche de lui.

« Cela va. Alors avant de me marier avec Pascale, je veux m'assurer qu'elle s'ouvre un peu à tout le moins. Alors, voici à quoi je m'attends de toi. Je désire que tu fasses l'amour à ma fiancée. Je ne te demande pas de la v i o l er ni de la brutaliser. Je veux qu'elle soit consentante. Tu peux t'y prendre comme tu le veux. Mais si demain soir elle n'a pas changé, je vais mettre fin à mes fiançailles. »

Je lui caresse les cheveux et je m'approche de lui.

« Et si elle ne veut pas de moi, mais qu'elle accepte un autre partenaire? » « Alors je vais y penser. Comprends-moi. J'aimerais qu'elle s'ouvre à d'autres partenaires. J'adorerais lui faire l'amour avec d'autres hommes. Mais, comment dire... J'aimerais aussi qu'elle soit un peu comme toi et qu'elle accepte que je lui impose parfois ma volonté. » « Et vous, qu'allez-vous faire cette nuit? »

Je regrettais déjà ma question. Il me regarde dans les yeux et approche son visage du mien. Il frotte son nez contre le mien avec douceur. Puis il appuie son front contre le mien. Je le sens sourire.

« Que crois-tu? » Il marque une pause puis continue. « Je vais faire la fête ici. Est-ce que tu acceptes de t'occuper de Pascale ce soir? » « Bien sûr. Je vous remercie d'être compréhensif avec moi. »

Il me prend derrière la tête et dépose un léger baiser sur mes lèvres.

« Va ouvrir la porte à Mélanie. »

Ma maîtresse m'attendait. Dès que la porte s'ouvre, elle s'engouffre dans la chambre en me prenant la main. La porte reste ouverte. Ma maîtresse s'assied à gauche de Martin et elle me fait passer à droite. Immédiatement elle défait sa braguette et prend sa verge en main. Son gland est luisant, je réalise que son pantalon est taché.

« Prends-le dans ta bouche ma chérie. »

Sans dire un mot, je me penche et dépose mes lèvres sur son gland. Je les glisse lentement vers la base et je passe ma langue sur la fente de son méat.

« T'ai-je dit qu'elle est très habile ma petite esclave? »

Il place ses deux mains derrière ma tête. Je place délicatement mes incisives à la base du gland, puis lentement je remonte. Quand mes dents arrivent en haut du gland, je resserre mes lèvres qui sont encore en milieu de course. Au moment où elles arrivent elles aussi en haut, je sens le premier jet chaud dans ma bouche. Je suce avec vigueur pour ne pas laisser échapper une goutte. Je laisse mes lèvres molles, mais ne perds pas une goutte. J'ai le sentiment d'être détendue à ce moment et j'espère transmettre cet état d'être à Martin.

Après le deuxième jet, Martin applique une vive pression derrière ma tête. Il me prend par surprise, mes muscles ne sont pas capables de réagir assez rapidement. Son geste me fait avaler d'un coup sa queue qui va se loger dans ma gorge pour finir de se décharger de sa semence. Immédiatement j'ai la nausée et par réflexe ma bouche s'ouvre et laisse s'écouler la semence qu'elle contenait. Il pousse encore plus et f o r c e mon visage à s'écraser contre son bas-ventre maintenant couvert de son sperme. Je sens le foutre s'étendre sur ma peau. J'ai un spasme involontaire, mais heureusement je ne vomis pas. J'ai l'impression que je vais m'étouffer. Il me relâche et immédiatement je me recule.

Ma bouche est pleine de salive épaisse qui a un mauvais goût acide. Mes yeux sont remplis de larmes. Madame me caresse le visage avec ses gants pendant que moi je tente d'avaler ma salive et de sourire.

« Je t'avais bien dit qu'elle est douée. » « Espérons simplement qu'elle le soit aussi avec ma fiancée », dit-il d'un ton autoritaire.

Madame se lève déjà du lit. Sans me donner une chance de reprendre le contrôle sur mes émotions, elle me prend la main et me tire vers le corridor. Elle semble agacée. Arrivée à la porte de ma chambre, elle sort du haut de son gant une petite pochette de plastique avec deux pilules rouges.

« Tiens, cela t'aidera à la convaincre. Tu as bien fait avec Martin. Tu étais encore une fois magnifique. Lui, par contre, ne m'a pas impressionnée. Vicky, je tiens à te dire de ne pas t'inquiéter si tu n'arrives pas à faire progresser Pascale comme le désire Martin. Je vais t'aimer quand même demain. Martin t'a mis une grosse responsabilité sur les épaules, je n'étais pas d'accord, mais il a insisté. D'ailleurs, je l'ai informé que je te dirais cela. Toutefois, entre toi et moi, je crois que tu es la seule personne qui pourra aider Pascale. Et peut-être que se sortir de ce mariage n'est pas une mauvaise idée. »

« Merci maîtresse, mais je me sens tellement idiote, mal préparée... » « Que tu peux être naïve! C'est ce qui te rend si charmante. Tu es très bien pour une esclave. » « Maîtresse, est-ce que mon maquillage... mes yeux... » « Cesse de t'inquiéter, tu es adorable. Va trouver Pascale et ayez du bon temps. » « Maîtresse, j'ai une dernière question. » « Je t'écoute... » « Merci maîtresse. Devons-nous rester dans ma chambre toute la soirée? » « Premièrement, ce n'est pas ta chambre. » Elle a insisté sur le mot « ta ». « Cette chambre et tout ce que tu utilises m'appartiennent. Je peux choisir ta couche selon mon bon plaisir. Me comprends-tu bien Vicky? » « Je m'excuse maîtresse, je ne voulais pas insinuer... » Je ne peux finir ma phrase qu'elle me coupe la parole à nouveau. « Non, vous n'avez pas à rester dans LA chambre. Je te conseille seulement de ne pas t'approcher de la chambre des maîtres... Va t'amuser avec ta meilleure amie pour toujours. Je vais aller organiser la soirée de Martin. »

Elle me tapote les fesses puis me pousse avec un peu plus de vigueur vers la porte. Je ferme la main sur le sac de plastique, puis je tourne la poignée et j'ouvre la porte.

Dès que la porte est ouverte, je vois que toutes les lumières sont allumées dans la chambre. Pascale est assise sur le bout du lit. Elle est vraiment jolie. Elle a de grands yeux verts. Elle a une peau blanche, même bleutée et lisse d'une jeune fille. Elle a de discrètes taches de rousseur qui lui couvrent le visage. Je trouve que cela lui donne un charme fou.

Ses cheveux châtain sont courts, coupés droit avec un long toupet qui lui couvre les sourcils. Elle a de belles courbes que sa robe de soirée longue met en valeur. Même son petit ventre rond est joli. Ses seins sont magnifiques, ronds comme de gros melons. Sa robe mauve est légèrement translucide et je peux voir un ravissant bustier. Elle porte des sandales dorées. Ses mains semblent douces. Pascale est très peu maquillée.

Mon entrée la fait sursauter. Elle se tourne immédiatement pour me faire face. Elle murmure pour elle-même : « J'aurais dû m'en douter. » Je lui réponds : « Pardons? » « Non, rien. Est-ce qu'on peut se parler un peu avant... »

Je ne sais pas pourquoi, mais dès cet instant j'ai décidé qu'elle me plaisait et qu'elle serait réellement mon amie. Mais avant je voulais jouer un peu avec elle. Alors je lui réponds : « Avant? »

Je la vois rougir et baisser les yeux. Elle me répond à voix basse : « Je ne sais pas. » « Alors avant est-ce que je peux te dire quelque chose, et ensuite on pourra parler de tout ce que tu veux. » Elle relève la tête et, timidement elle me sourit avant de me dire : « Bien, oui. »

« Avant, dis-moi, où aimerais-tu que j'aille m'assoir? » « Où tu veux. Tu pourrais t'assoir là bas. » Elle me pointe le bureau où je me maquille et sa petite chaise. Je me doutais qu'elle désirerait maintenir une distance entre nous. J'y vais, mais je prends la chaise et je l'approche du lit, à l'opposé de Pascale. Je m'assieds puis j'enlève mes escarpins et place mes pieds sur le lit. Discrètement, j'ai déposé le petit sac de plastique au milieu de mes accessoires de maquillage. J'ai vu que mon sac de cuir était déposé au sol près du bureau. Il faudra bien que je puisse voir ce qui s'y cache.

« Bon, je voulais partager avec toi ce qui est attendu de moi pour ce soir et demain. Ma maîtresse... » « Ta maîtresse? » « Oui, oui, laisse-moi terminer. Ma maîtresse et ton fiancé m'ont demandé d'être ton amie pour les prochaines heures. Ma maîtresse a même dit que je devrais être ta meilleure amie à vie, je crois. Ton fiancé a aussi insisté sur le fait que je ne peux rien t'imposer, alors on ne fera rien ensemble que tu ne veux pas faire. Finalement, la porte n'est pas verrouillée. Tu peux partir quand tu veux. Par contre si tu quittes la soirée sans moi, sans ta meilleure amie à vie, je vais probablement me faire réprimander. Comprends-tu? »

J'ai dit cette dernière phrase en lui souriant. Je la vois se redresser, sourire et rayonner. Elle se tourne vers moi et s'assied bien droite sur le lit avec les jambes croisées sous sa robe.

« Oui. Merci. Je croyais... » Au lieu de répondre, je lui fais un grand sourire. Elle m'observe pendant de longues secondes sans rien ajouter.

« Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas? » « Bien, heu... Pourrais-tu te couvrir un peu plus? » « Tu n'aimes pas ma robe? » « Oui, mais... » « Arrête, je t'agace. Serais-tu d'accord pour que je me couvre un peu, mais qu'en échange, je puisse éteindre quelques lumières? » Elle me répond simplement : « OK. »

Je suis allé chercher un kimono en soie avec de délicats motifs fleuris reproduisant des fleurs de cerisier. J'attache sa large ceinture que je dois entourer autour de mon abdomen. La ceinture cintre mon abdomen comme un corset, ce qui met en valeur mes formes en les amplifiant. J'en profite pour éteindre les lumières dans le placard, la salle d'eau et dans la lumière du plafonnier dans la chambre. Je laisse la lumière allumée sur la table de chevet et sur la coiffeuse. La lumière de la chambre est maintenant plus tamisée. Tout le long, elle me suit du regard.

Je retourne à la chaise et je fais un tour sur moi-même pour lui montrer mon nouvel habillement, puis je m'assis.

« Est-ce que cela va maintenant? » « Oui, c'est parfait. » « Alors de quoi veux-tu parler? » « Es-tu une prostituée? » « Heu, non! Vraiment pas. Prochaine question. »

Je ne savais pas si je devais rire ou me mettre en colère. Immédiatement elle me pousse dans les câbles.

« Es-tu une esclave sexuelle alors? » « Ah! Une esclave, dans le sens que je suis soumisse à ma maîtresse oui. Mais je ne suis pas qu'une esclave sexuelle. Est-ce qu'on peut parler de quelque chose d'autre? »

C'est la première fois que je me sens obligée de me justifier. Je suis déconcertée. À partir de ce moment, je me mets à penser à comment expliquer ma condition.

« D'accord. Alors, est-ce que mon fiancé veut mettre fin à mes fiançailles? » « Pascale, je suis sensée d'être ta meilleure amie, pourquoi es-tu si agressive avec moi? » « Si tu es ma meilleure amie, tu me le dirais, voilà tout. Tu me trouves agressive? » « Euh! Oui, je te trouve dure et agressive. » « Alors je m'excuse. Tu sais, je ne voulais pas venir ici ce soir. Martin m'a f o r c é e, mais c'est vrai que je n'ai pas à me venger sur toi. »

« Voici ce que je crois. Martin t'aime vraiment et il aimerait vraiment que tu sois heureuse. Mais il est un peu maladroit... » « Un peu, tu trouves! » « Je m'excuse aussi, je ne devrais pas le juger. Par contre, ma maîtresse croit que nous pourrions réellement devenir des amies. Elle m'a dit qu'elle croit que nous pourrions apprendre une de l'autre. »

C'était un petit mensonge pour tenter de me rapprocher de Pascale. Mais dès que je l'ai dit, je me suis mise à regretter de l'avoir dit. Je tente donc de changer la direction de la conversation.

« Dis-moi honnêtement, est-ce que tu l'aimes ton Martin? » « Bien, euh... » « Tu hésites? » « Non, non, ce n'est pas cela. Je l'aime, mais tu sais, je ne sais pas si je l'aime assez. Je ne sais pas si je suis assez pour lui. » « Que veux-tu dire? » « Je ne sais pas. Je suis peut-être pas assez belle, pas assez... comme toi. » « Vraiment, c'est ce que tu penses? Tu penses que je suis plus belle que toi pourtant, c'est toi la plus belle de nous deux. Tu sembles plus brillante que moi aussi. » « Tu es trop gentille, ils te payent pour que tu me flattes? »

Elle me sourit. Mais moi je suis trop engagée dans la conversation pour voir qu'elle se moque de moi.

« Pascale! Personne ne me paye. Et ce que je t'ai dit c'est la stricte vérité. » « Est-ce que tu as fait l'amour avec mon fiancé alors? »

Je me sentais rougir. Elle continue immédiatement.

« Je le savais. Tu sens le sperme, je suis certaine qu'il l'a fait exprès. » « Pascale, je n'ai pas vraiment fait l'amour à Martin. Ma maîtresse m'a fait prendre sa verge dans ma bouche et dès que je l'ai touché il a éjaculé, puis... » « Puis il t'a f o r c é ... »

Je l'ai regardé dans les yeux et j'ai marqué une pause. Elle soutenait mon regard, mais des larmes se formaient dans ses yeux qui s'éteignaient lentement.

« Pourquoi dis-tu cela? » « Je n'aime pas le prendre dans ma bouche et en plus, à chaque fois que je le prends, il me f o r c e à lui faire une gorge profonde. » « Tu n'aimes pas le prendre dans ta bouche? » « Non, je n'aime pas avaler son sperme, particulièrement de f o r c e . » « Tu n'aimes pas le goût du sperme? » Elle complète ma phrase. « Et la texture et l'odeur. » « Tu n'aimes pas échanger de fluide corporel avec Martin. » « Je n'ai pas dit cela. J'aime partager notre salive. » Elle me souriait à nouveau. « Mais pas son sperme, ni ta cyprine. Aimes-tu faire l'amour avec Martin? » « Oui, mais... »

Elle marque une pause. Je la vois réfléchir. Puis elle reprend la direction de la conversation.

« Me trouves-tu réellement belle? » Sans hésitation je lui réponds. « Oui, vraiment. » « Pourtant... toi, tu es vraiment belle. » « Pascale, regarde-toi un instant. Ta peau est plus que parfaite, laiteuse, douce. Tes taches de rousseur me rendent jalouse. Ta bouche, tes grands yeux de biche. Les courbes de ton corps sont parfaites. Regarde tes seins, ils sont ronds et pleins. Les miens sont petits avec d'affreux mamelons que je n'arrive pas à cacher. »

Elle porte le regard vers sa poitrine puis vers la mienne. Après elle me regarde intensément dans les yeux.

« Tout n'est que perception. Tu vois, moi je te trouve parfaite. Moi je me trouve moche. » « Est-ce que je peux m'approcher de toi? Je te promets que je ne te toucherai pas... » « Mais oui, viens. »

Je vais m'asseoir sur le lit, entre les oreillers. J'ai pris le sac de plastique dans ma main et je le place sous un oreiller. Elle vient se placer à contresens de moi, ses pieds contre mes fesses.

« Qu'est-ce que tu as caché là? »

Elle pointe vers les pilules.

« Pascale, prends-tu de la D r o g u e parfois? » « Est-ce que c'est lui qui t'a demandé de me D r o g u e r. » « Non, personne ne m'a demandé de te D r o g u e r. Je te l'ai dit, mes instructions sont strictes, je ne peux pas te faire faire quelque chose contre ta volonté. » « Une fois, Martin m'a fait fumer chez des amis et j'ai perdu le contrôle. Je n'ai pas aimé cela et je ne sais pas ce qui s'est passé, mais je me suis réveillée dans une toilette, la porte verrouillée. » « Il t'avait enfermé dans la toilette? » « Non, non. Je m'étais enfermée dans la toilette. » Elle insiste sur le mot « je ». « Depuis ce temps, je ne prends plus de D r o g u e avec lui. »

Je sens qu'elle veut me dire quelque chose. Alors j'ajoute : « Mais... » « Je fais un peu de cocaïne avec des amis à l'école. » J'ajoute : « et... » « Tu es curieuse. Le garçon est beau, mais il a une copine. Cette dernière m'a invité à faire d'autres choses que de la coke avec eux. J'ai décliné l'offre, bien sûr. »

« Pascale, j'ai deux pilules, qui, si on les prend, vont rendre la soirée plus amusante. Tu n'es pas obligé d'en prendre, ce n'est pas quelque chose qui va te faire perdre le contrôle. Mais moi j'aimerais prendre ma pilule. Qu'est-ce que tu en dis? » « Qu'est-ce que c'est? »

Je sors le sac de sous l'oreiller et je place les deux pilules dans le creux de ma main.

« Dans le fond, je ne le sais pas... » « De l'extasy! J'ai toujours voulu en prendre! »

Elle prend une pilule dans ma main et l'enfile dans sa bouche. Je suis surprise. Je prends ma pilule à mon tour. Je n'avais aucune idée que c'était cette D r o g u e . Ma maîtresse a raison de dire que je suis naïve. Pascale me surprend en prenant ma main droite dans ses mains. Elle la retourne et caresse mes doigts. Elle les suit jusqu'au mout de mes ongles.

« Cela ne te gêne pas d'avoir les ongles aussi longs? » « Pas pour l'instant. Tu aimes cela? » « C'est beau pour tes mains, cela te donne un style très sensuel. Tu aimes vraiment mes tâches de rousseurs? » « Vraiment. » « Est-ce que tu as baisé avec beaucoup d'hommes toi? » « Plusieurs. » « Et des femmes? » « Quelques unes aussi. » « Est-ce que cela t'arrive de ne pas avoir le goût de baiser parce que tu n'aimes pas ton corps, parce que tu n'es pas prête? » « Je n'y ai jamais pensé, je me sens toujours prête. Je ne suis pas certaine de bien comprendre? » « Tu ne trouves pas parfois que tu ne sens pas bon et que cela t'empêche de vouloir être intime? » « Non. Vraiment pas. » « Comment fais-tu? » « Je me lave plusieurs fois par jour, je me lave partout. Tu t'empêches de baiser avec Martin à cause de cela? » « Il ne comprend pas. Tu sais, il arrive, me pince un sein quand je prépare le repas et crois que je vais être prête à me faire prendre. Et si seulement il m'aidait un peu avec la préparation des repas... Un soir, il a f o r c é son chemin dans mon anus après m'avoir simplement pincé une fesse pendant que j'essayais de faire le ménage, tu peux deviner que je n'étais pas propre. Après, il imaginait que je le prendrais dans ma bouche! »

Je lui prends les mains. Il devenait évident que Pascale cherchait réellement une amie qui pouvait l'écouter et la conseiller. Mon intuition initiale se confirmait aussi. Elle me plait. Mais aussi je réalise qu'elle est vraiment plus délurée que je l'étais avant d'arriver ici. Martin ne sait simplement pas comment parler et agir avec sa fiancée pour obtenir ce qu'il désirait.

« Dis-moi quel âge a Martin? » « Il a 33 ans, pourquoi? » « Il a presque le même âge que mon maitre. Et toi? » « 19 ans. Et toi? » « J'ai 23 ans. Tu sais, je ne veux pas porter de jugement, mais peut-être que Martin a besoin d'être guidé un peu. » « Un peu, tu dis! Parce que Martin fait de l'argent, il se croit supérieur. Il ne veut pas s'engager et parfois je pense qu'il me traite comme un de ses employés... À la maison, nous devrions être égaux. Toi qui te dis être une esclave, n'aimerais-tu pas être égale, ou même la maîtresse de Mélanie et Jean? »

Je prends un moment avant de répondre. Cela fait déjà un moment que j'y pense.

« Pascale, as-tu déjà eu un chien? » « Non. »

« Alors, imagine un instant que tu en as un. Tous les matins, beau temps, mauvais temps, tu dois le sortir pour sa marche. Tu tiens sa laisse et tu le promènes dans un parc. Il veut arrêter pour uriner, tu n'as de choix que d'arrêter. Il arrête pour faire un e x c r é m e n t . Encore une fois, tu n'as d'autre choix que d'arrêter, le regarder faire, même le sentir puis la ramasser. Quand tu rencontres des gens, ils vont caresser ton chien, tu as l'impression qu'ils s'intéressent à toi, mais dans le fond ils ne te parleraient pas si ce n'était du chien. S'il jappe, tu lui ordonnes de se taire, cela te gêne parce que c'est toi qui es responsable. De façon générale tu es responsable de tout ce que fait ton chien, s'il brise quelque chose c'est toi qui dois payer pour la réparation. S'il mord quelqu'un, c'est comme si c'était toi qui avais mordu. Tu lui donnes de l'amour et tu t'imagines qu'il t'en retourne, mais dans les faits il ne fait preuve que d'un comportement acquis. C'est un animal apprivoisé. Ton chien tu dois le nourrir, tu dois l'amener chez le vétérinaire et au toilettage. Tout cela te coûte de l'argent. Tu dois travailler pour t'en occuper. Alors qui aimerais-tu être : le chien ou l'humain qui tient la laisse? »

La question est rhétorique et je ne lui laisse pas le temps de répondre avant de continuer.

« Mes maitres me nourrissent, m'offrent un toit. Tu as vu ma chambre? Elle est belle et pleine de belles choses que jamais, avant de rencontrer mes maitres, je n'aurais pu, où même penser m'acheter. Encore hier, ils m'ont offert un magnifique manteau de fourrure. Mes maitres s'occupent de moi, si je me blesse ils vont s'assurer que j'ai accès à des soins particuliers. Ils sont attentionnés envers moi et je crois qu'ils m'aiment vraiment. »

« Je réalise que nous sommes tous les esclaves des gens qui ont le pouvoir, l'autorité, mais dans le fond, si nous le voulons, nous sommes les maitres. Ces gens ne peuvent avoir d'autorité sans nous. Tandis que si nous faisons ce qui est attendu de nous ils n'ont d'autre choix que de nous obéir, de nous donner ce que nous désirons. Nous, rien ne nous oblige à faire une chose ou une autre. »

Elle me regarde intensément et me masse les pieds.

« Je ne comprends pas. »

« Tes professeurs, tu fais ce qu'ils te demandent? Tu fais tes devoirs et examens sans jamais remettre en question leur autorité, leur compétence. Et à la fin, ils te donnent tes notes et tu es certainement heureuse d'obtenir de bonnes notes non? Le professeur n'a pas le choix d'être dans sa classe, il n'a pas le choix de la matière à enseigner, il n'a pas le choix des élèves, il n'a pas le choix de te noter. Pourtant toi, tu peux choisir tes cours, tes professeurs. Tu peux choisir de sécher un cours et de l'abandonner pour les reprendre plus tard. »

« Si un policier t'arrête, tu fais ce qu'il te dit, non? » « Oui. » « Pourquoi? » « Il représente la loi. » « Et si tu fais quelque chose qui ferait que le policier te laisse aller sans billet même si tu étais coupable. Qu'est-ce qu'il arrive à la loi alors? »

« Si un médecin te fait une prescription, tu fais ce qu'il te demande sans poser de question, j'imagine. J'imagine aussi que tu t'habilles en pensant à ce que ton fiancé, tes voisins, les autres élèves pourraient penser. Combien de fois fais-tu quelque chose dans une journée parce que tu sens une pression sociale, à cause de la publicité qui dit que tu dois être comme ceci ou comme cela? Réalises-tu que ce sont tous des inconnus qui dirigent ta vie, qui sont tes maitres? Réalises-tu que toutes ces personnes ont des visions diamétralement opposées, conflictuelles de ce que tu dois être, et que tu seras toujours confuse en tentant de plaire à tous? Et pourtant tu veux absolument être à égalité avec la seule personne que tu aimes, qui est intime avec toi et qui est prête à tout abandonner pour toi. »

Je marque une pause. Je me sens fébrile, j'ai débité toutes ces paroles rapidement sans même y penser.

« Tu sais, être égale c'est être inférieur. S'abandonner c'est obtenir le réel pouvoir. Avoir un seul maitre responsable de ma destinée, c'est le bonheur. »

Je marque une autre pause pour l'effet, puis je continue.

« Tantôt, qui était la personne la plus désirée de la salle? Pourtant je ne suis qu'une pauvre esclave qui n'a rien de vraiment spécial à offrir. Je ne suis pas la plus belle, la plus intelligente. Je n'ai pas de talent ou de connaissance particulière. Je suis très certainement la plus pauvre même. Et pourtant dans cette maison en ce moment je suis la personne la plus désirée. Tout cela parce que j'ai fait le choix de m'abandonner. Je suis la personne inférieure, je suis l'esclave, mais tous les gens ici aimeraient être à ta place. Comment expliques-tu cela? »

Elle me masse les pieds machinalement. Elle est pensive.

« Je m'excuse Pascale, je n'aurais peut-être pas dû te dire tout cela. » « Au contraire, je te remercie. Et de toute façon, ne crois-tu pas que les meilleures amies devraient partager les choses auxquelles elles croient vraiment? »

Je me suis penchée vers elle et je l'ai prise dans mes bras.

« Tu sais que tu es la première personne qui se dit être mon amie et que je crois. » « La première? » « La première. »

Cette fois, c'est elle qui me prend dans ses bras et qui me serre. Quand elle s'écarte, je vois que ces yeux sont mouillés.

« Qu'est-ce que tu dirais qu'on change le sujet! Aimerais-tu que je te maquille un peu? » « Pas autant que toi... » « Non juste un peu pour mettre en valeur tes yeux et ta bouche. » « Alors oui. »

J'ai pris une quinzaine de minutes pour lui maquiller les yeux. En premier, je lui ai appliqué le crayon en lui donnant un effet œil de biche. Je lui ai ensuite appliqué un fard rose, beaucoup trop de ligneur et de mascara. Ensuite je me suis attaquée à sa bouche. Je lui ai appliqué un rouge à lèvres avec un pinceau. Je réalise qu'elle ouvre la bouche et se ferme les yeux quand je lui passe le pinceau sur les lèvres. Elle semble apprécier les caresses du pinceau.

« Tu vas me mettre du brillant comme celui que tu portes? »

Je lui applique du brillant au centre des lèvres. Elle se regarde et me dit : « Mets-en plus. »

Quand je lui applique une deuxième couche en lui couvrant les lèvres entièrement. Je remarque que ses deux mains sont maintenant placées entre ses jambes.

« Voilà. Aimes-tu cela? »

Elle se regarde dans le miroir puis se retourne plaçant ses bras droits devant elle pour m'inviter à m'approcher d'elle. Nous nous étreignons un instant pendant lequel elle me dit à l'oreille : « Oui, merci. » Je sens que la D r o g u e fait son effet. L'étreinte est d'autant plus agréable.

« Je vais me laver le visage et retoucher mon maquillage, ensuite que dirais-tu qu'on aille danser un peu au salon? La musique semble groovy. » « OK. Est-ce que je peux fouiller un peu dans ton placard en attendant? » « Mais oui, fouille et si tu trouves quelque chose que tu aimes, prends-le. »

Nous sommes maintenant toutes deux debout et elle me reprend dans ses bras. Cette fois, je sens que cette étreinte est différente. Elle est un peu plus longue, plus étroite. Je la sens onduler son corps contre le mien. Je lui dépose un léger baiser dans le cou puis nous nous séparons.

Je vais me laver le visage et rapidement ma vulve et mon anus. Pendant que je retouche mon maquillage, je l'entends me parler de l'intérieur de ma penderie.

« Puis-je vraiment t'emprunter des choses? »

Je me dis que mes vêtements ne lui feront probablement pas, mais je ne veux pas lui dire pour ne pas la blesser.

« Mais oui, tout ce que tu veux. »

Quand je termine mon maquillage, je place ma main droite entre mes jambes et je ferme les yeux. Je suis mouillée. Je dois me concentrer pour ne pas me masturber. Je pense à ce que madame m'a dit à ce sujet, cela m'aide. Je suis surprise quand je sens la main de Pascale se déposer dans mon cou et le caresse un instant. Ensuite elle prend délicatement la chaine de ma laisse.

Je regarde la réflexion de Pascale par la glace. Elle porte un pull à manche longue en lainage blanc qui lui va au milieu des cuisses. Par dessus elle porte un second pull de lainage gris beige avec une coupe asymétrique qui lui va au-dessus des hanches. Ce deuxième pull a une grande encolure et se dr a p e de façon très féminine sur son corps. Ses mailles sont très larges. Les deux pulls sont translucides et je peux voir la silhouette de son bustier et de son tanga tous deux en dentelles rouge foncé. Les deux pulls ayant une coupe ample, ils tombent bien sur le corps plus généreux de Pascale.

« Tu portes toujours une laisse? » « Souvent. » « Si je l'ai en main, dois-tu faire tout ce que je te demande. » « Je le ferais de toute façon... » « Allons danser alors... » « Nous devrions boire avant. Allons se chercher des bouteilles d'eau à la cuisine. »

Elle a abandonné ma laisse pour me caresser les cheveux avant que je me lève et que je remette mes escarpins. Je lui prends la main et enlace mes doigts avec les siens. Elle me regarde et me sourit puis elle se met à danser à mon côté. Avant de passer le seuil de la chambre, elle tire sur la ceinture de mon kimono. « Tu n'auras pas besoin de cela pour danser. »

Elle fait glisser le kimono au sol puis nous nous dirigeons en dansant vers la cuisine. En cours de route, nous rencontrons des gens qui s'embrassent et dansent un peu partout. J'attire l'attention de plusieurs. Je constate qu'il sera minuit dans moins de 30 minutes.

En arrivant à la porte de la salle à manger, Pascale arrête subitement de danser et d'avancer. Je ne peux pas voir pourquoi alors je la pousse un peu pour voir ce qui se passe. Sur la table je peux voir une femme nue couchée. Elle est souriante. Ses gros seins s'affalent sous leurs poids. Elle a de magnifiques cheveux roux longs et bouclés très serrés. Dans la pièce avec elle, il doit y avoir une demi-douzaine d'hommes, la plupart nus ou en voie de le devenir. Elle caresse la bourse d'un homme près de sa tête. Un autre fait glisser sa verge le long du sexe de la femme. Plusieurs autres hommes se masturbent en regardant le spectacle. Je prends Pascale par le bras.

« Viens si tu ne veux pas voir cela. » « Au contraire, on reste. Je veux voir. Je me sens voyeuse en ce moment. Est-ce que tu penses qu'on peut entrer pour simplement regarder? »

Je lui reprends la main et j'avance devant elle, la tirant avec moi. Elle caresse ma main avec son pouce. Je nous place en retrait. Quelques hommes nous regardent puis retournent leur attention au spectacle. La femme tourne la tête vers nous, elle nous sourit et elle nous salue puis elle retourne son regard vers les hommes qui l'entourent. Pascale passe alors son bras autour de ma taille et se serre contre moi. Je penche ma tête et la dépose sur la sienne. Nous resterons ainsi pour une dizaine de minutes à regarder le spectacle en retrait.

La femme semble être dans la quarantaine. Ses cheveux, ses sourcils et cils sont orange vif. Son pubis est rasé. Sa peau est pâle, mais on peut voir les marques d'un bikini. Ces marques présentent une peau blanche semblable à celle de Pascale. Elle aussi a des taches de rousseur sur son visage, sa poitrine et ses bras. Son corps semble un peu flasque. Le fait qu'elle soit couchée et qu'elle a des seins imposants est peut-être trompeur puisque ses fesses sont étroites et son ventre relativement plat.

L'homme qui lui caressait la chatte insère lentement sa verge en elle maintenant. Un deuxième se masturbe devant son visage. Elle sourit et sort une longue langue rose en ouvrant la bouche. L'homme qui la pénètre a pris solidement les cuisses de la rousse qui a plié les jambes. En la pénétrant, il impose à la femme des mouvements ondulatoires tels des vagues sur ce corps mou.

L'homme qui se masturbe se met à chialer. Et rapidement il répand sa semence sur la langue et dans la bouche de la rousse. Elle lui signale qu'elle a apprécié puis elle pousse hors de sa bouche le sperme qui coule le long de son visage jusqu'à ce qu'il se déverse dans ses cheveux. L'homme essuie son gland sur le visage de la femme puis sur son torse. Il s'écarte aussi vite.

« Tu as remarqué comment elle a recraché, c'était sensuel et elle n'a pas eu à avaler le jus de l'homme »

Pascale se retourne vers moi et me regarde dans les yeux. Elle me sourit tendrement.

« Je sais. »

Cette fois elle place sa tête sur ma poitrine. Je la sens me caresser les côtes. Pendant ce temps, l'homme qui pénètre la rousse se déchaine. Il déploie beaucoup d'énergie et ne cherche pas du tout à se conserver. Tant par sa vocalisation que par la cadence qui augmente, je devine qui approche l'orgasme. La femme relève la tête pour le regarder. Elle aussi se met à exprimer vocalement son appréciation du travail de l'homme. Il ne faut que quelques secondes pour que l'homme retire sa queue et répande sa semence sur le pubis glabre de la femme.

Les deux hommes se retirent. Cela fait moins de deux minutes que nous regardons le spectacle. Un homme monte sur la table pendant qu'un autre qui arrive du salon se déshabille et place ses vêtements sur une chaise. La femme se caresse les seins et convie les hommes à s'approcher. Elle se pince et tire les mamelons, puis quand l'homme qui est sur la table est assez proche elle lui caresse la bourse d'une main et étend le foutre qui est sur son corps de l'autre.

Deux autres hommes s'approchent d'elle en se masturbant. Les hommes se regardent et s'encouragent. Elle leur sourit et les stimule verbalement afin qu'ils éjaculent sur elle. Je suis hypnotisé par la scène. Pendant ce temps, les caresses de Pascale s'enhardissent. Sa main caresse mon ventre jusque sous mes seins. Je sens sa chaleur radier sur mon corps. Mon corps ondule au rythme de ses hanches. Notre danse est sensuelle. Mes sens sont comblés.

La femme prend un instant dans sa bouche l'homme qui est près de sa tête. Tout en le suçant, elle le branle vigoureusement. L'homme sur la table se masturbe frénétiquement. Le troisième homme se masturbe tout en caressant le sexe de la femme. Je ne sais plus où regarder, j'ai l'impression de regarder une course contre la montre disputé sur plusieurs tableaux à la fois.

Elle délaisse l'homme à sa gauche pour se concentrer sur l'homme sur la table, à sa droite. Comme le précédent, elle le prend dans sa bouche. Cette fois la fellation est beaucoup plus profonde. Rapidement elle arrive à appuyer son nez contre le bas ventre de l'homme. Elle le laisse puis lève la tête pour regarder l'homme qui lui caresse la vulve tout en se branlant. L'homme à sa droite en profite pour lui caresser les cheveux et y mettre sa verge.

Pendant que les trois hommes se masturbent, elle se caresse les seins et se tourne vers nous. Elle nous regarde un instant et nous fait un grand sourire puis elle nous tape un clin d'oeil et se retourne vers les hommes. L'homme sur la table se repositionne pour être directement au-dessus de sa bouche et y fait pointer sa verge qu'il prend à deux mains. Elle penche la tête vers l'arrière, ouvre la bouche bien grande et sort la langue. L'homme déverse sa semence sur la langue qui lui est offerte. Elle entre sa langue dans sa bouche, ferme sa bouche et se tourne vers nous avant de recracher le jus qui coule le long de sa joue et tombe dans ses cheveux. L'homme sur la table en profite pour frapper la joue qui lui est présentée avec sa verge.

L'homme à droite se place près des seins de la femme et en rugissant il étend une grande quantité de semence sur la magnifique poitrine à coup de grands jets. D'autres hommes entrent dans la salle à manger. Certains observent comme nous le spectacle, d'autres se préparent pour y participer. Un autre homme monte sur la table. La femme semble être un peu affolée du nombre d'hommes qui sont dans la pièce en ce moment. Elle caresse la jambe de l'homme sur la table et le dos de celui qui vient le lui couvrir les seins de son jus tout en regardant autour d'elle. À partir de ce point, une frénésie s'installe chez les hommes, plusieurs se masturbent simultanément et ils semblent tous prêts à jouir en même temps. Un premier s'avance et va déposer sa semence sous les seins de la belle. Il prend le temps de l'étendre, utilisant sa verge comme d'une spatule. À plusieurs reprises il caresse le mamelon gauche de la femme avec son gland, puis il se retire pour laisser sa place.

C'est maintenant le tour de l'homme sur la table. La femme l'encourage verbalement et avec des caresses savamment distribuées. Il n'en faut pas plus pour que l'homme se répande sur la poitrine de la femme. Elle est redevenue souriante. Elle rigole quand l'homme a terminé de se déverser. Elle étend le foutre que l'homme a laissé sur elle pendant qu'un autre homme se prépare à éjaculer sur son abdomen. Je sens Pascale prendre ma laisse en main et la tirer délicatement pour obtenir mon attention.

« Tu feras vraiment tout ce que je te demande? » « Oui. » Elle me pousse dans le dos et ajoute : « Va l'embrasser alors. » Je la regarde, et je lui fais un sourire tendre. Je lui dis : « J'espérais que tu me le demandes. »

Je m'approche de la femme en me déhanchant langoureusement. Je sens que Pascale fait glisser lentement la chaine de ma laisse dans sa main pendant que je m'éloigne d'elle. Arrivé à la femme, je réalise que Pascale a toujours la laisse en main, elle a fait les derniers pas avec moi pour me voir de plus près.

La femme m'a regardée m'approcher en dansant. Elle me souriait pendant qu'un autre homme déchargeait son foutre sur ses seins. Je place ma main sur son ventre prenant soin de ne pas la mettre dans une des zébrures de sperme qui le couvre. Sa peau est douce et chaude. Je me penche. Elle a déjà fermé les yeux et entrouvert la bouche, je peux même y voir sa langue sur ses lèvres. Elle dégage un parfum d'une douce acidité. Je ferme les yeux et me colle sur sa bouche. Ses lèvres sont pleines et douces. Je sens le foutre agir comme une colle entre nous.

Doucement elle prend les devants et me darde avec sa langue pointue. J'ouvre mes lèvres pour l'accueillir. Dès qu'elle entre en moi, je la sens devenir molle. Elle explore ma bouche et partage le goût du sperme des nombreux hommes qui l'ont utilisée. La douceur et la sensualité de ce baiser me font fondre. Je place mes mains de part et d'autre de son visage, elle me prend la tête à deux mains. Notre baiser devient sauvage. Je réponds à chacune de ses attaques.

Après un moment je sens un jet humide à la commissure de ma bouche. J'ouvre les yeux et je me tourne dans la direction du jet. Elle en fait de même et nous nous retrouvons joue contre joue. Un deuxième jet trouve son chemin jusque sur mes lèvres fermées. Le jus coule dans la bouche de la femme. Je sens alors Pascale tirer sur ma laisse, me f o r ç a nt de me séparer de la femme.

« Viens, ils viennent d'annoncer le décompte au salon. »

Pascale traverse la salle à manger en se déhanchant comme je le faisais tantôt et en me tirant comme si j'étais sa chienne. Elle ne peut deviner à quel point je suis détrempée en ce moment. Je passe ma langue sur mes lèvres. Arrivée dans le salon qui est bondé, Pascale attr a p e deux bouteilles d'eau dans un grand bol rempli de glaces. Elle m'en remet une puis se dirige vers le centre de la foule et tire sur ma laisse pour que je m'approche d'elle.

Devant nous il y a un écran sur lequel on peut voir les secondes défiler. Il reste plus d'une minute avant la nouvelle année. La foule se fait plus compacte et danse autour de nous. Pascale se tourne vers moi, me prend par les hanches et se love contre moi. Défiant le rythme de la musique, elle m'entraine dans une danse lascive.

Elle approche sa tête et me dit à l'oreille : « Tu pourrais me masser quelques minutes tantôt? » Ma crainte stupide de lui déplaire parce que je n'ai jamais offert de massage me fait lui répondre : « Ce serait encore mieux si nous allions au spa pour avoir un vrai massage. » « Oui, allons-y demain! »

La D r o g u e faisait son effet, ma pensée était brouillée. Je réalise tout de même que j'ai fait un faux pas...

« Je ne peux pas... » « Pourquoi? » En me disant ce dernier mot, elle dépose un baiser dans mon cou. « Ma maîtresse... » « Va lui demander. » « Je ne peux pas... Je ne peux pas lui demander. »

Elle me regarde pendant que les dernières secondes s'écoulent. Les gens autour de nous comptent suivant les chiffres à l'écran.

Dimanche 1er janvier

Quand le décompte arrive à zéro les gens se mettent à crier et sauter autour de nous. Des confettis sont lancés dans la foule dense. À ce moment Pascale me prend la tête à deux mains et me plaque un baiser chaste, mais intense sur mes lèvres. Elle s'écarte de moi et s'en va, marchant comme une chatte, dans la direction de l'écran près d'où se trouve ma maîtresse. Elle croise une employée qui sert des flutes de champagne et elle en prend deux.

Arrivée devant ma maîtresse, elle pousse la personne qui lui parlait et lui offre une des deux flutes de champagne. Toutes les deux boivent le vin d'un seul trait et ils déposent leurs vers sur le meuble de l'écran. Pascale passe ses bras autour de madame et ils se mettent à danser ensemble. Pascale place sa joue contre celle de ma maîtresse et pendant un morceau très rythmé elles dansent lascivement. Les gens autour d'elles se déhanchent furieusement, mais tous deux semblent dans un ilot de tranquillité. J'essaie de ne pas les perdre des yeux et je réalise que je suis jalouse. Je voudrais être à la place de ma maîtresse, je voudrais être à la place de Pascale. Des gens me pelotent, mais je ne réagis pas, me contentant de regarder les deux femmes danser ensemble.

Je suis persuadée qu'elles parlent de moi. La musique est entrainante, elle m'absorbe, mais je résiste. Puis elle s'arrête un instant pour mieux redémarrer. À cet instant, je vois madame s'écarter et s'en venir vers moi trainant derrière elle Pascale qui lui tient la main. Arrivée à ma hauteur, madame me claque une fesse et me dit à l'oreille par dessus la musique : « Bravo! »

Je ne comprends pas et je lui réponds : « Pardons? » C'est déjà trop tard. Elle s'est écartée de moi et est en direction de la cuisine. Pascale me prend dans ses bras et se love contre moi. Elle dépose un baiser dans mon cou. Je m'approche de son oreille et je lui demande fébrilement :

« Qu'est-ce que tu lui as dit? Qu'est-ce que tu lui as dit? » « Rien, je lui ai demandé si nous pouvions aller au spa demain entre amies. Rien d'autre. » « Et que t'a-t-elle répondu? » « Elle a accepté. Nous partirons après midi, nous devrons être propres, entrainées et prêtes. Elle m'a dit que tu me montreras quoi faire. Ah oui! Elle m'a aussi dit que les amies de son esclave sont ses esclaves aussi! Ne trouves-tu pas cela adorable? »

Je la regarde incrédule. Sait-elle seulement ce qu'elle vient de dire? D'un autre côté, mon cœur bat tellement fort que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma cage thoracique. Je suis tellement heureuse d'avoir une vraie amie, je me sens proche de Pascale et j'espère que cela veut dire que cette proximité sera immuable. Je la serre dans mes bras avec toute ma f o r c e , je la sens se blottir contre moi.

« Tantôt je te disais que j'aimais gouter la salive de Martin, j'aimerais bien gouter la tienne maintenant. »

Sa voix, la musique, son corps, la proximité de tous ces gens dans un état de frénésie sexuelle, la D r o g u e , tout autour de moi me pousse à basculer et à me laisser guider par mon instinct sexuel plutôt que par ma raison. Mais rien ne me prépare pour ce qui suit.

Immédiatement Pascale place une main sur mon sein droit. Elle place ses doigts de façon à ce que mon mamelon soit entre son pouce et son index. Lentement elle referme ses doigts et ce faisant, elle baisse la tête. Je réalise qu'elle laisse de la salive s'écouler de sa bouche sur mon mamelon qui se dresse fièrement maintenant. Elle pince mon mamelon et porte ensuite sa main à sa bouche pour la couvrir de plus de salive. Elle remet sa main dans la position de tantôt tout en continuant de danser avec moi puis elle porte sa bouche à mon sein. Je sens une première vague de jouissance me frapper.

Elle doit réaliser ce qui se passe et elle remonte rapidement son visage vers le mien. J'avance le visage vers elle et je sors ma langue laissant un peu de ma salive dégouter dans sa bouche. Cela semble la placer dans un état fiévreux. Elle lèche ma langue et veut retourner à mon sein. Je lui prends la tête et laisse un peu plus de ma salive dégouliner. Rapidement elle avale cette salive et remonte vers ma bouche que je laisse grande ouverte.

Cette invitation est exactement ce qu'elle cherchait. Nous sommes comme des bêtes en chaleur et plus rien autour de nous ne compte et ne nous distrait. Je croyais qu'elle mettrait alors sa langue dans ma bouche offerte, mais non. Elle se met à passer sa langue sur mes lèvres. Puis elle monte sur la pointe de ses pieds pour être au-dessus de mes lèvres ouverte et place une main sur mon menton. Ensuite elle laisse s'écouler une quantité importante de bave qui aboutit dans le fond de ma bouche. Je me sens comme hypnotisée par la sensualité de ce partage. Je sors ma langue qu'elle caresse avec ses doigts puis avec sa langue. Nous nous embrassons alors B e s t i a l ement pendant quelques instants. Mes deux mains sont dans son cou, je lui caresse le menton avec mes pouces.

En retour elle me caresse le visage avec ses mains couvertes de sa bave. Je me sens le visage et l'entre-jambes mouillé. Elle sort sa langue et darde ma bouche que j'ouvre et je ferme. Je tente d'attr a p e r cette langue et de la sucer comme une verge. Elle m'attr a p e les épaules fermement puis elle attr a p e mon visage. S'en suit une bataille épique entre nos langues. Je sens la salive dégouliner de mon visage. Elle me lèche les lèvres à nouveau puis elle prend solidement mon visage et se met à me le lécher avec une grosse langue bien mouillée.

La sensualité de sa langue me renverse. Elle me lèche le nez, le menton. Je garde la bouche ouverte et pour une deuxième fois je sens une vague monter en moi. Plus je me lamente, plus elle insiste avec sa langue. Je mets mes mains derrière sa tête et je la sens pousser pour pénétrer profondément dans ma bouche. Je la sens vibrer contre moi, je l'entends gémir à son tour.

Elle s'écarte de moi et prend le haut de ma robe à deux mains qu'elle écarte vivement. Le tissu ne résiste pas longtemps et mes seins sont maintenant découverts. Cette fois elle laisse couler de sa bouche un long filet de bave sur mon sein droit. Dès qu'elle a fini, elle porte la bouche à mon sein et le suce avec vigueur. Je la sens mordiller mon mamelon et reculer la tête pour étirer mon sein. Ses yeux sont rivés sur les miens. Sa main droite remplace sa bouche sur mon sein droit. Elle s'attaque à mon sein gauche et crachant dessus puis en soufflant dessus.

Mon mamelon est énorme, mon aréole luit. Je me penche et laisse couler ma propre salive sur mon sein. Elle s'écarte de moi et tire les deux pulls qu'elle porte et fait sortir ses seins de son soutien-gorge. Immédiatement elle revient à l'attaque. Je réalise que je me tiens les jambes écartées. Je réalise aussi que des convives forment un cercle autour de nous. Des femmes sucent des hommes, d'autres hommes se masturbent en nos regardants. Deux couples de femmes nous accompagnent et s'embrassent sauvagement.

Pascale frotte ses seins contre les miens. Ses aréoles roses sont vite couvertes de nos salives et luisent comme les miennes. Ses petits mamelons tout aussi roses sont durs et accrochent mes gros mamelons. Derrière moi quelqu'un tire sur le tissu de ma robe et fini de la déchirer. J'écarte mes bras et le lambeau tombe au sol. Pascale en profite pour faire passer au-dessus de sa tête les deux pulls.

Une femme s'approche d'elle et au même moment je sens des seins s'appuyer contre mon dos et des bras qui m'enlacent. La femme derrière moi dépose son menton sur mon épaule. La femme derrière Pascale lui détache son soutien-gorge et le fait glisser au sol avec le reste de ses vêtements. Elle ne porte plus que son tanga de dentelle et ses sandales. La femme derrière moi me fait tourner dans ses bras et approche sa bouche de la mienne. Ses lèvres demeurent fermées quand elle se dépose sur mes lèvres mouillées. J'entrouvre mes lèvres pour immédiatement sentir et gouter un filet de sperme qui se déverse dans ma bouche. Elle me met la main sur mon front et me f o r c e à pencher la tête vers l'arrière. J'ouvre plus grandement ma bouche. Elle s'écarte un peu de façon à ce que je puisse voir ce qui semble être un gros grumeau de sperme qu'elle déverse dans ma bouche. Une fois sa bouche vide, elle crache dans ma bouche. Elle déplace sa main pour la placer derrière ma tête et s'approche de mon oreille.

« Ta maîtresse m'a demandé de te remettre ce cadeau qui provient de la chambre des maitres. Tu dois l'offrir à sa nouvelle esclave. »

En disant cela, elle me fait tourner dans ses bras et me place devant Pascale. La femme derrière Pascale la tient fermement par les poignets. Je m'approche d'elle, nos seins nus entrent en contact. La femme qui était derrière moi s'approche de Pascale et porte ses deux mains à son visage. Elle insère ses deux pouces et deux index dans la bouche de Pascale, la f o r ç a nt à ouvrir la bouche. Elle étire les lèvres de Pascale qui forme un grand rectangle maintenant.

Je peux voir un homme s'approcher de la femme qui tient la bouche de Pascale ouverte. La femme semble être dans la cinquantaine, mais dans une forme resplendissante. Elle porte une longue robe de bal bleu avec de fines bretelles. Ses cheveux bruns bouclés descendent en cascade dans son dos. L'homme qui est nu relève l'arrière de la robe pour découvrir le cul de la dame. Elle tourne la tête un instant pour regarder l'homme puis porte à nouveau son attention vers Pascale. Il la pénètre brutalement, ce qui envoie une onde de choc dans tout le corps de la femme.

Je regarde le visage de Pascale. Non seulement elle accepte son sort, mais elle semble apprécier l'attention qu'on lui porte. Je me prépare en prenant une grande inspiration par le nez et je crache tout le contenu de ma bouche en visant la sienne. Une partie du jet atteint sa cible, mais une partie du sperme se répand sur son menton et tombe sur sa poitrine. La femme retire ses mains et les essuie sur les hanches charnues de Pascale. Elle et l'autre femme s'en vont se fondre à la foule. Je les perds de vue rapidement.

Je m'approche de Pascale et je prends son menton ainsi que sa lèvre inférieure dans ma bouche. Je lèche abondamment cette partie de son visage avant de me reculer. Sans avertissement Pascale me recrache le contenu de sa bouche qui éclabousse mon visage et ma poitrine. Nous sommes également couvertes de sperme. Des convives applaudissent en nous regardant, je ne peux qu'imaginer le spectacle que nous offrons.

Je ne sais pas ce qui frappe Pascale, soit ces encouragements, la D r o g u e qui est a son maximum ou autre chose, mais elle semble prise d'une frénésie. C'est comme si elle était possédée. Elle attaque mes seins avec vigueur, se déplace rapidement d'un à l'autre. Elle lèche mon sternum et remonte vers mon cou, mon menton puis ma bouche où elle fait pénétrer sa langue en appuyant fermement pour fouiller profondément en moi. Elle s'écarte. Sa langue est dégoulinante de salive. Elle se met à me lécher avidement le visage.

Je me sens alors couverte d'écume gluante, un mélange de nos baves et de sperme. Elle me pince les mamelons un instant puis sa main droite descend vers mon sexe. Sans aucune délicatesse, elle insère deux doigts en moi. Elle place ses doigts directement sur une zone sensible en moi et malgré la b r u t a l i t é de son geste je chavire. Mes convulsions ne font qu'augmenter mon plaisir et il me semble que ma jouissance remplit entièrement mon univers. Quand je reprends connaissance, Pascale a placé sur mes lèvres les deux doigts de sa main droite qui était en moi. Je ferme les lèvres sur ses doigts et je les suce. Avec une main je la f o r c e à pénétrer plus à fond ma bouche. Elle y fait entièrement pénétrer 4 doigts jusqu'à ce qu'elle touche ma luette et qu'elle provoque une convulsion involontaire.

Elle sort sa main gluante de ma bouche et la porte immédiatement à sa bouche. Elle la retire et je me colle littéralement contre elle. Je l'embrasse avec passion et nous nous mettons à danser avec les convives qui se massent maintenant contre nous. Pendant les prochaines minutes, nous ne cessons de nous embrasser que pour reprendre notre souffle. Nous sommes déplacées lentement vers le foyer qui chauffe. Rapidement mon corps s'est couvert de sueur. Pascale maintient une main dans mon cou et me caresse le dos avec son autre main.

Pendant que nous dansons, je sens des hommes et des femmes se frotter contre moi et même me caresser. J'ai les yeux fermés et bien que je trouve cela agréable je ne réagis pas jusqu'à ce que je sente une main se déposer dans mon cou. Cette main serre mon cou de façon insistante. Je mets fin au baiser avec Pascale, j'ouvre les yeux et je tourne ma tête vers la personne qui me serre le cou. C'est ma maîtresse. Elle me sourit la bouche fermée un instant. Un instant plus tard, elle se met à me cracher au visage le contenu de sa bouche. J'ai à peine le temps de fermer les yeux.

La prochaine chose que je sais, c'est qu'elle me f o r c e à me retourner le visage et que Pascale se met à me lécher. Je sens l'odeur distinctive du foutre. Pendant que Pascale me nettoie, je sens le souffle de ma maîtresse près de mon oreille.

« Vous étiez trop belle tantôt et les hommes dans la chambre des maitres voulaient vous faire parvenir un deuxième cadeau. » Elle fait une pause puis continue. « Suivez-moi maintenant. »

Elle me prend la main. J'ouvre les yeux à nouveau pour voir la maîtresse tenir ma main et celle de Pascale. Elle nous tire vers elle, se retourne puis se met à marcher vers le corridor et l'escalier. Elle nous mène ainsi jusqu'à la chambre qui m'est assignée. Là, elle nous donne des ordres. Nous devons premièrement aller nous laver et je dois m'occuper du lavage de Pascale.

Je retire mes escarpins dans la salle d'eau et je me tourne vers Pascale qui attend sans bouger. Je l'aide à retirer ses sandales puis, je lui retire son tanga. Je peux voir sa chatte pour la première fois. Ses poils sont coupés court, elle n'est pas épilée comme moi. Je lui montre à nettoyer ses cavités avec la sonde métallique dans la douche. Elle est surprise de ce traitement, mais ne s'y oppose pas. Le bichonnage est un moment de tendreté de plus entre nous deux. Je suis surprise de l'intimité qui s'est développée en si peu de temps entre nous deux.

Rapidement j'entends ma maîtresse nous appeler. Quand nous retournons à la chambre, elle me demande de passer un bandeau sur les yeux de Pascale et me dit de l'aider à se coucher. Elle s'approche de Pascale avec des liens en cuirs dans les mains. Elle lui passe une large ceinture à la taille puis lui attache les poignets avec des menottes de cuir. Dès que les contraintes sont attachés, madame s'écarte de Pascale et elle vient vers moi. Elle ramasse mon sac, me prend la main et me tire vers le corridor.

« Tu es vraiment une esclave spéciale Vicky. Dis-moi, est-ce que tu aimes Pascale? » « Oui maîtresse. » « Bien. Et moi, est-ce que tu m'aimes. » « Bien sur maîtresse, je vous aime. » « Si tu avais à choisir entre Pascale et moi, qui dirais-tu que tu aimes le plus? » « Sans aucune hésitation, vous maîtresse. » « Bien. J'ai une dernière question, celle-là est plus difficile. Entre toi et moi, qui aimes-tu le plus? » « Maîtresse, je vous aime plus que toute autre personne y compris moi-même. » « Très bien. Tu vas me le prouver maintenant. Tu aimerais v i o l er Pascale? » « Si c'est votre souhait, oui j'aimerais la v i o l er. »

Elle met la main dans mon sac et en retire un attelage auquel est attaché un godemiché fuchsia en forme de J. Elle fait pénétrer en moi la partie courte et attache solidement la ceinture de l'attelage. Finalement elle fait passer une lanière entre mes cuisses et l'attache à l'arrière de mon dos. J'ai maintenant un large phallus fuchsia devant moi. La partie sous le harnais est bien appuyée sur mon point G et aussi sur mon clitoris. Je comprends que je vais tirer du plaisir à pénétrer Pascale.

Madame sort un deuxième attelage. Elle relève sa longue robe et enfile l'attelage. Je l'aide à l'attacher derrière elle. Elle fouille à nouveau dans le sac et en sort une petite boite transparente avec deux seringues chargées. Elle retire une seringue de la boite et remet la boite dans le sac.

« Viens et ne dis pas un mot. »

Nous entrons à nouveau dans la chambre. Madame dépose le sac près de l'entrée. Elle va directement au lit. Pascale semble s'être assoupie. J'attends un signe de ma maîtresse. Elle monte sur le lit et dépose un baiser sur les lèvres de Pascale. Sans attendre, elle prend son bras et la pique avec l'aiguille. Je vois Pascale se raidir puis lâcher un cri. Madame met sa main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Pascale se débat un peu, elle frappe le lit avec ses jambes pendant un instant. Je réalise que la porte est encore ouverte et des gens observent la scène.

Finalement, Pascale se calme. Madame lui parle à l'oreille. Elle me fait signe d'avancer. Avec un doigt, elle me pointe le sexe de ma nouvelle amie. J'approche mon visage du sexe poilu. Je lui écarte les jambes et lui couvre les cuisses de baisers. Madame se couche le long de Pascale et se met à lui parler doucement dans l'oreille. Je ne peux comprendre ce qu'elle lui dit.

Je déplace ma bouche pour déposer des baisers sur le mont de vénus de mon amie, mais les poils m'incommodent alors je ne reste pas longtemps dans cette position. Avec mon nez je lui écarte les lèvres. Je la sens humide. Ensuite je passe ma langue quelques fois sur son sexe. Je m'eff o r c e pour que ma langue soit bien large et molle. Je place mes mains sur ses hanches. J'arrête un instant pour voir madame l'embrasser passionnément puis se déplacer afin de lui parler à nouveau à l'oreille.

Je retourne entre les jambes qui sont molles. Pascale se laisse faire. Les seuls signes qui me prouvent qu'elle aime ce que je lui fais sont ses mains qu'elle ne cesse d'ouvrir et refermer pour former des poings et ses doux gémissements. Je dépose mes lèvres sur son clitoris et je le pince doucement. Elle s'arque le dos et gémit. Madame dépose sa main sur ma tête et me caresse les cheveux tout en continuant de parler à Pascale.

Lentement au début, je lèche la fente rose tendre de Pascale. Elle goutte bon et déjà je peux voir une goutte de cyprine nacrée s'écouler de sa vulve. Je la lèche immédiatement, prenant le temps de la savourer. J'alterne des grandes léchées avec des moments où je vais caresser du bout de la langue le clitoris bien droit. Elle se soulève les hanches et me permet de mettre mes mains sous ses fesses rebondies. J'en profite pour darder son sexe avec ma langue et pour la lécher plus bas entre ses fesses et son sexe. Encore une fois, ses poils m'incommodent alors je me concentre sur son sexe.

Madame cesse de me caresser et place sa main sur le mont de vénus de Pascale. Lentement elle descend sa main plaçant son majeur au centre des lèvres bien humides et écartées. Je me recule un peu pour voir la scène. Madame lui parle tout en continuant de la branler lentement. Parfois elle l'embrasse tendrement. J'imagine madame comme une ensorceleuse. J'imagine que tout cela n'est qu'un rituel pour envoûter même hypnotiser Pascale. Avec sa main libre, madame retire le bandeau à Pascale. Cette dernière a les yeux fermés. Elle gémit de plus en plus. Madame lui embrasse l'oreille et s'approche de moi.

« Allez mon esclave, occupe-toi de ton cadeau. »

Je comprends immédiatement ce que ma maîtresse veut. Je me glisse le long de Pascale pendant que madame lui détache les mains. Immédiatement Pascale attr a p e ma tête et me dirige vers ses lèvres. Elle sort sa langue et me lèche langoureusement mes lèvres. Puis elle se recule et me regarde avec des yeux vitreux et me dit :

« Prends-moi mon amour. »

Elle referme les yeux et m'embrasse avec fougue. Je la sens prendre d'une main le godemiché et le frotter le long de sa fente tout en ondulant ses hanches. Je suis surprise par tant de hardiesse de sa part. Elle me fait tourner sur le lit et rapidement elle insère le phallus fuchsia en elle et se met à me chevaucher. Nous sommes loin de la scène de v i o l que madame m'a décrite tantôt ce qui m'inquiète. Je cherche du regard ma maîtresse. Elle masturbe un homme à la porte. Quand il jouit, elle étend son foutre sur son godemiché puis s'approche de Pascale et moi.

Je suis surprise du peu de sensation que me procure le godemiché en moi. Je peux constater que Pascale est très excitée. Je vois madame placer une main derrière le cou de Pascale et la pousser à se coucher sur moi. Pascale ne se fait pas prier et immédiatement colle sa bouche à la mienne. Dès qu'elle m'embrasse, je la sens se tendre. Elle me repousse et lâche un grand cri, mais ne cesse pas pour autant d'onduler ses hanches. Madame écrase Pascale entre elle et moi. Je peux voir Pascale pleurer et au même moment jouir v i o l emment.

Elle s'écrase sur moi et me caresse tout en continuant d'onduler lentement ses hanches. Je peux voir madame être beaucoup plus active et je la sens placer sa main entre moi et Pascale qui reprend rapidement vie. Elle m'embrasse et me dépose des bisous sur tout le visage. Puis elle met ses mains derrière ma tête et place son visage contre le mien. Je sens sa respiration dans mon oreille. Elle dit tout doucement à mon oreille « Oh! Oui mon amour. Oh! Oui, c'est toi que je veux. Je t'aime. » Puis je la sens se raidir à nouveau et tout son corps se met à trembler. Elle est couverte de sueur qui dégoutte sur moi. Ses gémissements deviennent des cris puis elle s'effondre sur moi une fois pour toutes.

Madame se retire d'elle et la pousse de moi. Elle me prend par la main et m'entraine vers la salle d'eau où elle et moi nous lavons sous une douche très froide. Elle m'embrasse tendrement et me caresse tout au long de la douche. Après, elle va fermer la porte et les lumières. Elle vient se coucher avec moi et Pascale. La maison semble plus silencieuse. Mon cadran indique 4:00.

Je me réveille en sursaut. Mon cadran indique qu'il est 10 h 15. Il y a un papier déposé sur ma table de nuit. Je me tourne dans le lit, madame a quitté, mais Pascale est toujours dans le lit. Ses pieds et ses mains sont attachés avec des bracelets de cuir noir qui sont reliés entre eux. Ses yeux sont cachés par un bandeau noir. Un bâillon couvre sa bouche. Elle porte un large collier de cuir noir au cou qui lui f o r c e à avoir la tête droite. Au centre, il y a un anneau dans lequel est attachée une chaine. Sa respiration est lente. Elle doit dormir encore.

Sur le papier il y a quelques instructions seulement. Premièrement je dois faire et faire faire les exercices matinaux habituels. Je dois ensuite attacher Pascale pour que je puisse aller chercher notre petit déjeuner qui est dans le frigo. Je dois manger et faire manger Pascale. Ensuite je dois la laver vigoureusement et la parfumer. Une seule consigne est étrange : Pascale ne doit pas uriner avant que madame lui en donne la permission et elle doit boire deux litres d'eau après son petit déjeuner.

Une robe a été disposée sur la chaise pour elle. Je dois lui faire passer ses sandales puis lui mettre ses colliers aux poignets et au cou. Ni elle ni moi ne devons être maquillées. J'ai aussi une robe et des escarpins qui m'attendent près de la chaise. Avec ma robe il y a l'attelage et le godemiché que je dois porter avant de quitter la chambre. Finalement je dois être à 11 h 45 à la porte de la chambre des maitres avec Pascale attachée à sa laisse. Je réalise que je devrais passer à l'action rapidement si je ne veux pas être en retard.

À 11 h 43 j'ouvre la porte de ma chambre, Pascale me suit servilement. Elle est étrange, ne parle pas beaucoup et surtout fait tout ce que je lui dis sans remettre en question mes motifs. Même quand je l'ai frottée avec une brosse rêche qui laissait des traces rouges sur la peau, elle ne s'est pas rebellée.

Une fois arrivée devant la porte, je m'assure que Pascale est à mon côté et que sa laisse est courte. Elle me regarde avec un visage quasi angélique. Ses yeux sont doux et son expression souriante. Elle veut me plaire. Je place ma robe qui a une bosse éhontée causée par le gode. Nous devons attendre un peu plus d'une minute puis madame nous ouvre la porte.

« Vous êtes magnifiques toutes les deux. » Elle s'adresse à moi ensuite. « Est-ce que tu as suivi mes instructions pour Pascale? » « À la lettre Madame. » « Parfait, alors entrez, une surprise vous attend. »

Une surprise nous attendait en effet. Martin est nu et à quatre pattes devant monsieur. Ce dernier est assis sur le lit tout aussi nu. Il est en complète érection, son membre à quelques centimètres du visage de Martin. Madame me prend la laisse des mains et va l'attacher à un crochet au mur.

« Hier, ma belle Pascale, j'ai eu la chance de parler avec ton fiancé. Je l'ai aidé avec un cocktail de D r o g u e à se délier la langue. Je trouvais son comportement louche. » Elle marque une pause puis continue. « Hier, j'ai cru un instant que votre mariage n'était peut-être pas une bonne idée, aujourd'hui au contraire je crois que ton fiancé doit te marier. »

Elle s'approche de lui et lui claque les fesses.

« Vient ici Vicky. »

Je m'approche. Elle me prend par le gode et m'approche de Martin. Elle me guide en me f o r ç a nt à me mettre à quatre pattes derrière lui et elle guide le gode dans son cul.

« Occupe-toi de lui pendant que je continue. »

Elle se tourne vers Pascale pendant que moi je commence à enculer Martin avec peu de convictions.

« Alors la D r o g u e aidant, j'ai vite réalisé que ton fiancé aime plus les hommes que les femmes. En fait, il m'a avoué vouloir te marier pour sauver les apparences, parce que dans le fond il ne t'aime pas. »

Ce que disait ma maîtresse m'encourage à mettre plus d'énergie dans mes actions et à brutaliser au maximum le cul de ce traitre. Monsieur de son côté semble suivre mon exemple et pénètre à fond la bouche de Martin.

« Alors je l'ai fait filmer, photographier et je lui ai montré tout cela ce matin. Je l'ai convaincu qu'il devait t'offrir un mariage grandiose. Je l'ai aussi convaincu que tu étais trop précieuse pour lui, qu'il devait te confier à moi. À partir d'aujourd'hui, tu resteras avec moi, tu seras à moi, à mon service. Quand ce sera absolument nécessaire, tu l'accompagneras pour sauver la face, mais il devra me dédommager. Tu ne seras jamais plus laissée seule avec lui, tu n'auras plus à le subir. Tu me comprends? »

Elle ne bronche pas. Je vois que monsieur s'approche du paroxysme. Madame s'approche d'elle et lui prend la mâchoire.

« M'as-tu comprise, tu m'appartiens maintenant. »

Pascale hoche la tête positivement. Madame la gifle mollement.

« Réponds-moi quand je te pose une question. M'as-tu comprise? » « Oui Madame. » « Vicky, tu vas devoir lui montrer les bonnes manières, mais pour l'instant cela ira. Vicky, viens ici. »

Je me retire du cul de l'homme. Mon gode est sale. Je me relève comme monsieur couvre le visage de l'homme de sa semence. Madame me remet un long gant de latex semblable à ceux utilisés dans les hôpitaux. Il est plus long, il me va jusqu'à l'avant-bras.

« Va t'occuper un peu plus de son cul, avec ton bras cette fois. »

Je suis interloqué et j'hésite un instant avant d'avancer vers Martin.

« Qu'est-ce qui se passe avec mes filles ce matin... »

Elle prend Pascale par la laisse et elle me prend par le bras. Brutalement elle place ma main près du rectum de Martin et presse sur mon coude. Je place mes doigts afin qu'ils prennent la forme d'un fuseau et lentement je fais pénétrer ma main en entier dans son cul. Je l'entends gémir de douleur et je vois son anus se rougir. Madame pousse à fond sur mon coude et ma main le pénètre jusqu'au poignet.

« Allez, il aime cela dans le cul, alors défonce-le. Toi viens ici. »

Elle parlait à Pascale. Madame a fait passer Pascale par dessus son fiancé puis a remonté sa robe aux hanches. Elle l'a placé directement au-dessus de sa tête.

« Toi regarde bien sa chatte et ouvre la bouche. Ce sera la dernière fois que tu la verras. » Elle regarde Pascale dans les yeux et lui dit : « Ma chérie, ton enculé de fiancé voulait te laisser hier. Il voulait que Vicky te brutalise, puis il voulait t'abandonner ici. L'heure est venue de te venger, de l'humilier pour ce qu'il est. Vide-toi sur lui, il est aussi infect qu'un sale urinoir. Il ne mérite rien de mieux que ta pisse. Vas-y... »

Elle n'a pas fini sa phrase que Pascale se vidait. Elle me regardait en me souriant. Tout cela me semblait irréel. Je ne pouvais pas croire que la jeune fille réservée d'hier pissait devant moi sur son fiancé sans qu'il bronche. Pire il essayait de boire la pisse dorée. Il ne se plaint pas outre mesure de mauvais traitement que j'inflige à son cul non plus, même si clairement ma main et mon bras lui déchirent le cul.

Pascale prend un temps interminable pour se vider. Un mince filet coule d'elle comme un lent supplice. Madame et monsieur nous regardent. Madame a son téléphone en main. Je crois qu'elle filme la scène. Cela ne semble pas déranger Martin. Par moment, elle parle à l'oreille de monsieur. Elle me fait signe de mettre plus d'effort dans le v i o l du cul. Elle ferme la main et forme un poing. Je pousse plus loin mon bras. Puis, je forme un poing comme ma maîtresse et lentement je retire entièrement ma main de lui. Mon poing déchire le cul de Martin. Mon gant est couvert de s a n g . Son cul reste ouvert. Je place mon poing contre son cul et je sens Martin pousser avec son cul contre ma main.

Madame et monsieur se lèvent, elle me fait signe. Je réalise que Pascale a terminé d'uriner. Je me lève et je retire le gant que je lance sur le dos de Martin qui reste là sans bouger. Je réalise qu'il pleure. Madame passe derrière moi et me retire l'attelage et le gode. Elle me fait prendre la laisse de Pascale. Elle replace sa robe. Nous quittons la maison dans le silence avec le véhicule de madame.

L'arrivée au spa est semblable à la dernière fois. Toutefois, cette fois l'attention est tournée vers Pascale. Comme la dernière fois je n'ai rien pour me couvrir dans les bains. Je n'ai qu'une serviette et un peignoir. Madame me demande d'aller par moi même dans les bains, elle viendra me trouver tout à l'heure.

Je passe une première heure seule allant d'un sauna chaud à un bain froid puis un bain chaud puis au repos sur une chaise longue. Je n'ai pas honte de mon corps nu. Je suis accompagnée dans ma nudité par quelques femmes plus âgées que moi. Certaines semblent me reluquer. Cela m'embarrasse un peu et à la fois me rend fière. Peut-être suis-je un peu vaniteuse? Non! Je suis fière d'être désirable. Je suis fière que ma maîtresse m'aime et me désire.

Après la première heure, madame vient me chercher. Nous allons casser la croute. Elle semble préoccupée, mais je ne dis rien. Elle commande pour moi, puis s'adresse à moi.

« Vicky, tu vas devoir m'aider avec Pascale. Tu vas devoir m'aider à faire son éducation. Elle te fait confiance et je me suis assurée qu'elle t'aime aussi. »

Je la regarde avec intensité. Je me demande bien comment on peut s'assurer qu'une personne en aime une autre, mais bon, je sais déjà que je ne sais pas tout.

« Je veux te faire une confession, parce que tu es réellement différente. Avant je veux te répéter que je t'aime et j'aimerais que tu restes avec moi longtemps. » Elle marque une pause.

« Comme je l'ai fait avec Pascale hier, je t'ai hypnotisée le premier soir que tu es arrivée chez moi, mais chez toi l'effet est différent. Pascale est comme Natasha et quand elle sera prête dans quelques mois, elle ira retrouver Natasha chez Ariane. Comme Natasha, elle devra apprendre à servir ses maitres et ses clients. Mais toi, je veux te garder. Je veux que tu m'aides à recruter et former des filles au caractère faible. »

Elle me regarde avec compassion. Puis elle me caresse les cheveux.

« Je vais te faire maquiller et te préparer tantôt. Caresse-toi pendant que je te parle. »

Sans attendre, je place une main entre mes jambes qui sont bien écartées. Mon sexe est déjà humide. Je ne comprends pas tout ce qu'elle me dit. J'ai été hypnotisée? Je ne m'en souviens pas.

« Ton mari, comme Martin avec Pascale, ne t'aimait plus. Natasha s'en est assurée pour moi. Pendant d'un mois elle a couché avec lui, mais jamais elle n'a été capable de te recruter. Je veux que tu le saches. Elle est faible. »

Natasha et mon mari. Cela me semble improbable, mais aussi cela me laisse de glace. Je ne l'aimais pas non plus. Il était comme un étranger pour moi. Il pouvait me tromper, cela ne changeait en rien la situation actuelle. Ma maîtresse est la première et la seule personne que j'aime réellement.

« Je ne t'aurais pas recrutée s'il t'aimait. Tu es la première qui est venue à moi. » « Maîtresse, je vous aime. » « Merci mon esclave, jouis maintenant. »

Du moment où elle prononce ces paroles, je sens immédiatement la pression monter en moi, je me sens venir rouge et éclater brutalement. J'atteins le nirvana en quelques instants. Ma tête se met à tourner, des images sensuelles la remplissent. Quand je reprends possession de mes sens, je réalise que ce qui vient de se passer est irrationnel, mais tellement désirable.

« Réalise ma belle que je te possède totalement. Je peux te faire jouir ou te blesser profondément avec une seule parole. Je peux te faire faire tout ce que je désire. Et ce que je désire plus que tout c'est ton amour. » Elle marque une pause et elle change de ton. Elle devient plus autoritaire.

« J'ai discuté avec Pascale. Elle m'a parlé d'un couple d'amis écoliers et de sa jeune sœur. Tu devrais les inviter à la maison. »

Au moment où elle dit cela, une femme nous fait signe.

« Viens, allons voir ton cadeau. »

Nous allons tous deux vers la section des soins où Pascale nous attend. Elle est entièrement nue et complètement changée. Ses cheveux sont orangés et légèrement bouclés. Elle n'a plus de poil entre ses jambes. Ses ongles sont aussi longs que les miens et ils sont vernis rouge s a n g . Elle ne cherche pas à se cacher, sa posture est différente, plus assurée peut-être. Mais ce qui est le plus frappant elle la façon dont elle me regarde. J'ai l'impression qu'elle veut me croquer, me manger tout rond. Elle semble être subjuguée par ma présence.

« Allez, viens avec nous aux bains et tantôt tu auras le massage que tu réclamais hier. »

Nous passons tout au plus 30 minutes en silence dans les bains avant qu'une autre femme vienne nous chercher. Tout au long Pascale me regarde, se caresse la peau doucement. Dès que nous sortons d'un bain, elle m'attr a p e la main. Je la sens me caresser la cuisse du bout des ongles. Je repense à la fin du repas. Ce qui s'y est passé a réveillé quelque chose chez moi, mais je ne peux mettre le doigt sur quoi?

Nous allons vers la pièce où j'ai eu mon massage il y a un peu plus d'une semaine. Madame marche devant nous. Quand nous arrivons, elle ouvre la porte de verre et nous fait signe d'entrer. Je suis surprise de ne pas voir seulement la thér a p e ute, Catherine, mais aussi quatre hommes, dont monsieur, un membre du conseil d'administration de la compagnie et deux hommes noirs que je ne connais pas. Les hommes portent tous des peignoirs à l'effigie du spa. Je croyais que les hommes n'étaient pas admis ici.

D'une voix douce, Catherine nous invite à nous approcher d'elle. Les hommes restent en retrait et nous observent. Je vois Pierre, le membre du conseil, se pencher vers monsieur et lui parler. Pierre est banquier si je me souviens bien. Il semble être un jeune cinquantenaire, ses cheveux sont blancs. Quand je le voyais au bureau, il était toujours bien mis, avec un bel habit bleu et des chaussures vernies. Pierre est dans une forme resplendissante pour âge. Il a déjà discuté avec moi de sa passion pour la course à pied. Il m'avait alors expliqué avoir couru un peu partout au monde. Il vient au bureau une fois par mois. Il fait toujours preuve de gentillesse envers moi. Avenant, il a souvent une parole positive à m'offrir et quelques fois il m'a apporté des chocolats que je partage avec les employés, après avoir pris celui qu'il m'a suggéré. Je suis surprise de le voir ici.

Catherine attire mon attention. Je ne réalisais pas que je dévisageais Pierre depuis quelques secondes.

« Madame Lechasseur, Mesdemoiselles, je vais vous offrir un atelier sur la pratique du massage Nuru. Vous allez offrir un massage sensuel et relaxant à vos hommes... »

Catherine nous a fait la leçon pendant de longues minutes expliquant l'origine du mot Nuru et du gel Nuru. Elle nous a expliqué les étapes que nous devions suivre aujourd'hui, la douche, le bain chaud puis le massage sur notre matelas Nuru. Chaque tête de matelas est équipée d'une grande serviette et de deux petites serviettes. Pour chaque matelas, il y a un bol en bois d'origine japonaise avec le gel naturel Nuru chaud, inodore et sans saveur. Le gel est produit à partir d'algues nori. Le gel se dissout à l'eau, alors on terminera dans la douche. Quand elle a terminé, elle nous dit qu'il nous reste 1 h 15.

« Je vais la première à la douche avec mon homme. Je vais vous attendre dans le bain. Quand nous y serons toutes, nous irons à notre matelas et vous m'imiterez. Je n'ai qu'un conseil, prenez votre temps et assurez-vous que vos mouvements soient lents. Qui m'accompagne à la douche? »

Madame prend l'initiative à ce point. Elle prend ma main et me mène vers Pierre. Catherine tirait déjà un des deux hommes noirs vers la douche. Elle lui a retiré son peignoir, puis s'est tournée vers moi. J'ai retiré le peignoir de Pierre qui m'avait pris la main doucement il y a un instant. J'ai repris sa main et nous sommes entrés dans la douche. Catherine a ouvert le robinet et m'a donné un savon. Elle en a pris un autre. Tout de suite elle a entrainé son homme sous un des deux grands jets et elle s'est mise en devoir de lui savonner tout le corps en utilisant ses mains. J'en fais autant avec Pierre.

Pierre a un corps d'athlète, il est mince, ses jambes et fessiers très développés. En le savonnant, je sens ses muscles. Il me sourit un peu béatement. Son corps a une pilosité très développée, mais tous ses poils sont blancs. Cela et sa peau rosée lui donnent un style particulier. Sa queue est moyenne et en pleine érection. J'ai l'impression qu'il pourrait exploser à tout moment. Catherine s'est penchée et lave les jambes et les fesses de son homme tout en se lovant sur lui, j'en fais autant. Je sens son phallus pulser contre mon corps. Il me caresse doucement.

Catherine s'agenouille et place son visage devant l'énorme queue de son homme. Elle lui lave les couilles et lentement lui caresse la verge tout en le savonnant. Je suis exemple, mais Pierre m'arrête. Je comprends qu'il est trop excité en ce moment et qu'il veut une pause. J'exauce son vœu. Finalement, nous avons amené nos hommes à se rincer et rapidement nous nous sommes dirigés vers le bain. Madame a alors pris la main du deuxième homme noir pendant que monsieur prenait la main de Pascale. Je réalise qu'elle me regarde encore.

Dans le bain chaud, Pierre s'approche de moi et me chuchote à l'oreille : « Tu es magnifique Vicky. » J'approche mes lèvres des siennes et délicatement je l'embrasse. Ses attentions passées et sa gentillesse actuelle m'allument. Je me love sur lui tout en regardant le spectacle qui nous est offert. Il me glisse à l'oreille : « Soit douce avec moi. Je ne pourrai pas te résister longtemps. » Je me tourne vers lui, je lui souris avant de déposer mes lèvres sur les siennes à nouveau. Il est tellement adorable, s'il n'était marié, je pourrais croire que c'est la première fois qu'il est en présence d'une femme.

Madame et Pascale ont terminé le lavage de leurs hommes et viennent nous trouver. Madame vient s'assoir à côté de moi et immédiatement prend ma main et la glisse entre ses jambes. Je la caresse sous l'eau. Pascale est assise directement devant moi et me regarde. Par ses mouvements je crois qu'elle continue de caresse monsieur. Je la sens déposer son pied sur mon genou. Après quelques minutes à relaxer dans l'eau chaude, Catherine se lève et va en direction de son matelas. Nous la suivons tous.

Les hommes sont couchés à plat ventre sur les matelas. Rapidement Catherine s'enduit de gel et nous en faisons toutes autant. Les hommes nous regardent avec anticipation. Nos corps deviennent luisants, doux et glissants sous nos mains. Je me sens observé comme le jour où Natasha et moi avions visité un bar de strip-tease. Sous mes mains mon corps réagit aussi comme cette journée. Après s'être enduite de gel, Catherine met sur la peau humide de son homme une grande quantité de gel qu'elle étend ensuite avec ses mains sur son dos, ses fesses et l'arrière de ses jambes. J'en fais autant sur Pierre qui ferme les yeux.

Pendant quelques minutes, Catherine et nous offrons un massage aux hommes, en commençant par leurs épaules en descendant lentement jusqu'à leurs pieds. Ensuite, Catherine s'assied sur les fesses de son homme qui a les jambes écartées. Elle place ses mains sur ses avant-bras et se couche sur lui. Ses pieds vont reposer sur les chevilles de l'homme. Je la regarde puis je l'imite avec Pierre. Je place mon corps à l'image de celui de Catherine, et je me fais glisser sur Pierre de haut en bas. Je lui caresse tout le dos avec mes seins puis, une fois mes seins sur ses fesses, je lui masse à nouveau le dos. Pierre a ses deux mains sous sa tête et je l'entends grogner. Je lui caresse les bras et les mains avant de remonter en glissant mes seins sur son dos comme Catherine le fait en ce moment. Je refais ces mouvements à plusieurs reprises avant de changer de position.

Je glisse le long de son côté droit et me love autour de sa jambe. Avec une main bien lubrifiée, je vais chercher sa verge de sous lui et la place vers le bas pour que je puisse la voir et y avoir accès. Il va sans dire qu'il est en pleine érection. Pierre a une verge moyenne tant en longueur qu'en circonférence. Il est loin de la taille des deux hommes noirs où même de monsieur. Je m'intéresse à sa verge pendant moins d'une minute avant qu'il ne change de position pour s'écarter un peu de moi. Je comprends qu'il ne veut pas jouir tout de suite.

À mon tour, je change de position suivant Catherine et je place mes pieds sous les aisselles de Pierre. De cette position inversée, je glisse à plusieurs reprises sur ses jambes. Mes seins lui caressent les côtés de ses cuisses. À plusieurs reprises, je glisse mon avant-bras tout le long de la raie de ses fesses. Une fois je passe ma main le long de sa raie et quand mes doigts se sont approchés de son anus je l'ai sentie se soulever pour appuyer son trou contre mes doigts. J'ai alors caressé pendant un instant son anus poussant l'audace jusqu'à faire pénétrer quelques centimètres de mon index en lui. Je le sens alors pousser ses fessiers vers le haut pour me faire pénétrer plus profondément en lui et exercer des petites rotations du bassin pour que je lui caresse l'intérieur du rectum.

Je vois Catherine parler à son homme qui immédiatement se met en devoir de se retourner sur le dos. Je retire donc mon doigt et je m'écarte de lui. J'approche de son oreille et tout doucement je lui souffle à l'oreille : « Quand tu seras prêt, tu peux te retourner. » Il prend quelques secondes et puis lentement il se tourne. Les autres filles sont déjà plus avancées que moi, elles ont toutes recouvert les devants de leurs hommes de gel avant que je ne débute.

Pendant que je le couvre de gel, je regarde les filles caresser les verges qui sont maintenant disponibles. Pascale a déjà la verge de monsieur en bouche. Je remarque qu'elle me regarde encore tout en s'occupant de son homme. Elle me sourit, puis elle prend entièrement la verge dans sa bouche. Ses deux mains reposent mollement sur le pubis de monsieur.

Comme Catherine, j'étends plus de gel sur mon corps et je m'étends sur Pierre sans lui avoir offert de fellation. Je glisse sur le côté droit de son corps, mon sexe en contact constant avec sa peau. Je sens mon clitoris glisser sur sa peau et se faire caresser par ses poils enduits de gel. À plusieurs reprises, mon bras glisse sur sa verge qui se tient bien droite sur laquelle je me bute continuellement.

Je vais m'assoir sur son ventre et je place sa verge sur ma raie avec mes deux mains. Je conserve mes mains sur sa verge en le regardant. Il me fait un magnifique sourire. Je réalise que sa gentillesse, ses attentions et son attitude m'allument. Je me penche un peu vers l'avant et je lui caresse le ventre avec mon entre-jambes tout en gardant sa verge dans mes mains. Cela me permet de glisser mon clitoris sur lui et m'exciter un peu plus. Il semble adorer et place ses mains sur mes fesses. Je glisse plus en arrière pour f o r c e r sa verge le long de ma raie.

Je me soulève un peu et lentement je le fais glisser en moi. Je remonte et redescends à quelques reprises sur sa verge. Je le vois se fermer les yeux. Doucement, je me couche sur lui et je cesse de bouger pour lui donner une chance. Nos visages sont près un de l'autre. Je dépose un baiser sur ses lèvres et je me tourne pour observer les autres couples. Je le sens m'embrasser la joue et se tourner lui aussi. Je dépose mon visage contre le sien.

« Merci Vicky, c'est mieux que tout ce que je pouvais imaginer. »

Pascale s'est placée en position inversée avec monsieur. Leurs jambes sont entrecroisées comme des ciseaux. Pendant un instant, elle se caresse en utilisant la verge de monsieur comme d'un gode. Je la vois passer le gland tout le long de sa fente bien lubrifiée avec le gel. Puis lentement elle pousse avec ses bras et le fait pénétrer entièrement en elle. Madame et Catherine sont toutes deux sur le dos. Leurs hommes les pénètrent avec beaucoup de vigueur.

Pierre a placé ses mains dans mon dos et il le caresse doucement. Lentement j'ondule mes hanches ce qui f o r c e un délicat mouvement de va-et-vient à la verge de Pierre. Nous continuons à regarder autour de nous, mais j'entends la respiration de mon homme changer. Il a placé ses mains sur mes fesses, il les masse et les presse. Je tourne mon visage vers lui et j'embrasse son oreille. Il se tourne et nos bouches se joignent. Aussitôt, nous nous embrassons fougueusement et je le sens perdre le contrôle. Tout en continuant de m'embrasser, il me f o r c e à cesser mes mouvements et lui reste bien planté en moi pour déverser sa semence profondément dans mon con. Mon excitation est demeurée diffuse tout au plus contrairement aux autres femmes qui semblent jouir éhontément.

Je remarque que monsieur repousse Pascale qui vient immédiatement derrière moi. Je suis surprise et un peu déconcertée puisque j'appréciais le moment de bonheur tout en douceur que je vivais avec Pierre. Ce dernier devient mou rapidement et je le sens glisser hors de moi, mais il me maintient lové contre lui ce qui est très agréable. Je sens Pascale glisser derrière nous et mettre ses mains entre nos cuisses. Puis je perçois sa bouche qui se dépose sur mon sexe, sa langue sur mon clitoris.

Pascale nettoie mon sexe, elle suce pour me débarrasser du sperme que Pierre a déposé en moi. Je demeure lovée contre Pierre pendant que Pascale s'affaire sur moi. Je remarque que les deux hommes noirs s'approchent de nous.

Un des deux hommes se couche à mon côté pendant que l'autre prend Pascale par le ventre et la soulève. Il la dépose sur l'homme qui est couché. Je réalise rapidement que l'homme sous Pascale se positionne pour la pénétrer avec son énorme sexe. Celui qui est à genoux à leurs côtés aide son confrère à bien se positionner. Pascale a tourné son visage vers moi. Lentement l'homme sous elle la pousse sur sa queue qui doit entrer en elle.

Pendant ce temps, le deuxième homme se positionne derrière Pascale et je le vois pointer sa tout aussi énorme queue vers l'anus de Pascale. Il pousse un peu et je peux voir la douleur dans le visage de Pascale qui est prise en sandwich entre les deux hommes. Malgré la douleur, elle ne dit rien et continue de me regarder. Quand l'homme derrière elle donne un grand coup, je vois des larmes se former dans ses yeux et elle porte la main à sa bouche. Elle me regarde, suppliante, mais je ne bouge pas. Je reste contre Pierre qui m'entoure de ses bras. Je peux aussi voir madame dans les bras de monsieur et Catherine qui observe assis près de la douche.

Les deux hommes s'activent maintenant avec vigueur et défoncent littéralement Pascale. Je ne peux qu'imaginer sa souffrance. Plus elle pleure, plus ils sont v i o l ents avec elle. L'homme sous elle a même les mains à son cou et la serre. Elle a le visage rouge. Tout à coup, elle se met à crier comme un animal blessé. Son cri me glace le s a n g et je me lève.

Dès que je me lève Pierre se tourne vers mes maitres et il dit : « Jean, cela suffit. Demande à tes hommes de laisser ta nouvelle recrue. »

Monsieur dit alors : « Vous avez compris. Allez vous laver, nous n'avons plus besoin de vous. »

Pascale se lève immédiatement quand elle est libérée et elle vient se blottir dans mes bras. Ses cuisses sont couvertes de s a n g . Elle pleure et tremble. Faiblement, elle me dit : « Je vous aime. »

Le soir un médecin est venu à la maison. Il a ausculté Pascale, lui a donné des médicaments et une crème que je lui ai appliquée. De façon exceptionnelle, elle a pu coucher avec moi. Toute la nuit elle s'est blottie contre moi. Quand je me réveillais, j'entendais sa respiration douce et lente. Toute la nuit elle m'a entourée de ses bras. Lundi 2 janvier Mon cadran a sonné à son heure habituelle. Sur la table de chevet, il y avait mes instructions. Aujourd'hui, je devais retourner au travail à 13 h. Ce matin, je devais me préparer et commencer à montrer mes préparations à Pascale. J'ai comme instructions de lui faire une démonstration des cônes, mais de ne rien lui insérer dans l'anus.

Pascale s'est lavée avec moi et je lui ai mis de la crème. Son anus semblait encore mal en point ce matin. Tout au long de la préparation, je m'eff o r c e de tout expliquer à Pascale. Elle m'écoute servilement. À quelques reprises, je vérifie qu'elle a bien compris mes instructions.

À l'heure prévue, madame est venue nous indiquer quoi mettre et comment nous maquiller. Je devais porter aujourd'hui un habillement plus « professionnel » soit une courte jupe droite avec un chemisier translucide et un tailleur rouge très cintré. Comme à l'habitude je n'avais droit à aucun sous-vêtement si ce ne sont que mes bas et mon porte-jarretelles. Je devais me maquiller comme si je me rendais à une soirée.

Monsieur m'a informé qu'aujourd'hui je travaillerais à la réception dès 13 h, et ce, pour la dernière fois car demain je débutais à mon nouveau poste d'adjointe particulière. À 12 h un taxi m'attendait à l'extérieur.

Curieusement, je suis arrivé seulement à 14 h au bureau avec une heure de retard. Je n'avais pourtant aucun souvenir que le taxi avait été retardé et la course n'aurait dû prendre que 30 minutes. C'était étrange, mais dans la situation actuelle je m'énervais plus avec mon retard qu'avec la cause du retard. Je ne voulais pas décevoir mes maitres.

Heureusement, monsieur n'était pas encore là et une technicienne avait couvert la réception pour moi. De toute façon, les téléphones ne sonnaient pas et seulement quelques personnes étaient entrées au bureau aujourd'hui.

Monsieur est arrivé à 16 h au bureau accompagné d'une grande blonde aux cheveux courts. Elle est vêtue d'une robe noire ample avec un dos nu. Dès qu'ils entrent, elle se dirige vers moi tout en me regardant directement dans les yeux tandis que monsieur s'en va vers son bureau. Je me sens intimidé par son regard et sa prestance.

« Debout »

Je me lève immédiatement à cette commande sèche. Elle ne m'a pas saluée et ne s'est pas présentée. Je la regarde pendant qu'elle passe derrière le bureau de la réception. Elle semble plus âgée que monsieur. Son visage est mince, osseux, sa peau est laiteuse. Elle porte un maquillage relevé, ses lèvres rouge foncé et beaucoup de brillant qui lui donne un effet mouillé. Ses yeux sont bleu très foncé. Ses membres sont allongés et minces. Malgré sa maigreur, je peux voir qu'elle est musclée. J'ai l'impression qu'elle est extrêmement tendue en s'approchant de moi. Elle semble contrariée. Puis sans avertissement, elle me gifle le visage brutalement.

« Cesse de me regarder immédiatement. »

Je sens la brulure du coup sur mon visage et je porte la main où elle m'a frappée. Je reçois une deuxième gifle sur le côté opposé de mon visage. Déjà j'ai la tête penchée et je regarde ses pieds. Je ne comprends pas ce qui est attendu de moi.

« Tes mains dans ton dos, à moins que je ne te donne un ordre contraire. Dorénavant quand tu me vois, où que tu sois, tu te déshabilles, tu te mets à quatre pattes et tu places ta laisse au milieu de ton dos et de ton cul. »

Je hoche la tête pour signifier que je comprends. Je sens des larmes se former dans mes yeux. Elle me gifle encore plus v i o l emment puis me prend une poignée de cheveux qu'elle tire avec f o r c e .

Elle crie dans les oreilles « Connasse, es-tu sourde? Je n'aime pas devoir répéter. »

Cette fois, je sens mes larmes couler sur mon visage. Je me déshabille rapidement, mais elle ne cesse pas de me tirer les cheveux. Dès que j'ai retiré mon chemisier, elle délaisse son emprise sur mes cheveux pour prendre mes deux mamelons entre ses pouces et ses index. Elle les pince et les tord. J'ai le visage en feu, le scalp qui élance et maintenant les seins douloureux. Quand ma jupe tombe au sol, elle tire mes mamelons vers le bas. Un ingénieur s'est avancé pour observer la scène, mais il n'intervient pas.

« Garde le reste et ramasse tes cochonneries. Tu dois apprendre à être ordonnée. Fait vite, je n'ai pas toute la journée. »

Elle lâche mes seins. Je me penche en vitesse pour ramasser le tailleur, le chemisier et la jupe. Je les plie simplement et je les dépose sur ma chaise quand je reçois une gifle sur mes côtes. Elle attr a p e ma tête et la projette vers le sol ce qui me fait perdre l'équilibre. Je tombe vers l'avant, n'ayant que le temps de ralentir ma chute avec mes mains. Je suis maintenant à quatre pattes à ses pieds. Elle me donne un coup de pied dans le ventre avec sa chaussure pointue.

« Place ta laisse, connasse. »

Sans attendre, je place avec attention ma laisse telle qu'elle l'a demandé. La laisse passe dans la fente de mes fesses et pend sans toucher au sol.

« Souviens-toi de ta position. Dès que tu me vois, tu prends cette position. Regarde le plancher directement sous toi et ne bouge pas tant que je ne t'en donne pas la permission. Pratique-toi à mieux plier tes cochonneries et à être plus rapide. Ne me fais jamais attendre. »

Elle prend la laisse et la tire avec f o r c e vers le haut. Je sens le collier me serrer le cou.

« Quand tu marches avec moi, prends un air distingué. Lève la tête et regarde devant toi quoiqu'il arrive. Ne regarde jamais entre mes jambes. Soit souriante. Tu es chanceuse de marcher avec moi. »

Elle me tire dans le corridor sous le regard incrédule de l'ingénieur. Rapidement nous nous dirigeons vers la salle de réunion. J'ai de la difficulté à maintenir le rythme à son côté et elle tire sur ma laisse pour me faire avancer plus vite. Le collier rend ma respiration difficile.

Une fois dans la salle, elle ferme la porte et s'assit au bout de la grande table de conférence. Elle me fait placer devant elle. J'ai le malheur de relever un peu la tête, elle me gifle immédiatement.

« Tu oublies vite, connasse. »

Elle se penche et place la laisse entre mes fesses. Elle étire ses jambes et se sert de moi comme d'un repose-pieds. Ses mollets sont derrière ma tête et m'empêchent de la relever.

« Écarte tes jambes quand tu t'arrêtes. En tout temps quand tu es avec moi tu dois avoir les jambes pleinement écartées. Tes mains doivent être dans ton dos quand je te donnerai la permission de te relever. Tu dois toujours être disponible et ne jamais te cacher. Assure-toi d'être toujours propre. »

Je me souvenais des traitements d'Ariane. La femme qui me touche me terrorise littéralement et je comprends maintenant qu'Ariane n'était pas si épouvantable finalement.

La femme glisse ses talons sur mon dos, je sens qu'elle m'écorche la peau. De longues secondes passent sans qu'elle dise un mot.

« Ton maitre trouve que ta maîtresse est trop gentille avec toi et il veut que tu apprennes les rudiments de l'esclavagiste avec moi pendant tes heures de travail. Tu dois savoir que tu vas devoir le servir ici et pendant ses voyages. Dis-moi, est-ce que cela te remplit de joie de m'avoir comme instructeur? »

Je ne réponds pas immédiatement. Elle retire ses pieds de sur moi et me gifle au visage.

« Réponds quand on te pose une question! » Avec un trémolo dans la voix, je lui réponds : « Oui, Madame. Je suis heureuse que vous soyez mon instructeur. » « C'est mieux. Nettoie les semelles de mes chaussures. »

Elle place un pied devant mon visage, puis l'autre. Pendant de longues minutes, je lèche ses semelles. Elle me f o r c e à prendre ses talons dans ma bouche.

« Quand tu es avec moi, tu m'appartiens. Je peux décider de faire ce que je veux avec toi. Je peux te demander de baiser qui je veux, y compris mon chien ou ma chienne. Tu ne dois tirer aucun plaisir de cela à moins que je te donne l'ordre d'avoir du plaisir. »

J'avais repris ma position avec les jambes écartées et le visage vers le bas. Elle ne pouvait le voir, mais je pleurais. Je tentais de ne pas bouger, de cacher les soubresauts de mon corps. Chaque mot qu'elle prononçait me semblait être un coup de fouet sur ma peau. Ses silences me stressaient et une boule s'était formée dans mon ventre.

« Quand j'ai fini de toi, tu dois attendre que je te téléphone pour te donner la permission de te laver et de t'habiller. Si des gens veulent profiter de toi pendant ce temps, tu dois les laisser faire. Si je ne te téléphone pas, tu dois attendre qu'un de tes maitres te donne la permission de te laver et de t'habiller. » Elle marque une longue pause. Jamais elle ne tente d'interagir avec moi, elle ne me pose aucune question, ne fait que me débiter une série d'ordre de façon sèche.

« J'aime voir mes élèves pleurer, c'est une preuve de leur apprentissage. Ne te cache pas et cesse d'essayer de te retenir. » En me disant cela, elle me gifle à nouveau le visage. Je ne la regarde pas directement, mais je peux voir ses pieds se déplacer. Elle se tourne dans la chaise. J'entends le bruit d'une fermeture éclair et des froissements. Puis elle se tourne vers moi à nouveau.

« Tourne-toi et lève bien ton cul. » Je me tourne et je me mets sur mes pieds tout en gardant mes mains au sol. Mon s a n g va à ma tête. En plus de tout, je me sens devenir rouge et avoir la tête qui tourne.

« Prends tes chevilles et écarte bien tes jambes. » Je me plie en deux et je prends mes chevilles tout en m'écartant les jambes. Sans aucun avertissement, je la sens mettre deux doigts dans mon con et les sortir aussi vite.

« Je m'en doutais bien, tu es mouillée salope. » En me disant cela, elle insère les mêmes deux doigts dans mon cul. Encore une fois, elle les retire aussi vite. Mais cette fois, elle recommence avec quatre doigts qu'elle entre jusqu'à ses jointures. Je me sens étirée, mais mes exercices ont préparé mon cul. Elle retire ses doigts de mon cul un instant et je réalise qu'elle pousse à nouveau cette fois en incluant son pouce pour que tous ses doigts participent au v i o l de mon cul.

J'essaie de me détendre pendant cette nouvelle attaque, mais cette fois la douleur est beaucoup plus présente. Je retiens mon souffle sans bouger. Je la sens pousser beaucoup plus loin.

« Serre ton cul autour de mon poignet salope. » J'essaie de contracter mon sphincter, je sens que mon cul se déchire un peu. C'est très douloureux comme si on m'entrait des petites aiguilles dans le cul. Cette fois, elle ne retire pas immédiatement sa main de mon cul. Elle pousse contre mes parois particulièrement en direction de mon ventre. Je la sens refermer sa main pour former un poing puis lentement la tirer hors de moi. Je continue de serrer mon sphincter, mais cette fois la douleur est insupportable si bien que mes muscles se relâchent, mes genoux cèdent sous moi et je tombe au sol.

J'ai l'impression d'avoir mal partout. Mon cul en maintenant en feu. Elle empoigne mes cheveux et me f o r c e à me mettre à genoux devant elle. Elle place ses jambes de part et d'autre de mon corps et s'avance. Je prie pour que cette rencontre se termine rapidement.

« Regarde-moi. »

Elle tient mes cheveux d'une main et contrôle ma tête ainsi. Elle place l'autre sous ma mâchoire et la serre fermement. Elle s'approche le visage du mien puis elle me lance un gros crachat qui atterrit sur ma joue près de mon nez. Elle recommence et me crache sur les yeux que j'ai fermé. Elle abandonne mes cheveux et avec sa main libre elle étend sa bave sur mon visage lentement. Puis, encore une fois, elle me gifle avec f o r c e . Je ne peux m'empêcher de pleurer. Sa gifle m'a fait voir des étoiles de toute les couleurs.

Elle glisse sa main sur mon visage puis sur mes lèvres. Elle les f o r c e et elle pousse quatre doigts dans ma bouche. Lentement, elle explore ma bouche avec sa main gantée qui était il y a quelques minutes dans mon cul.

« Ne t'avise jamais de me mordre! »

Elle me rentre alors quatre doigts profondément dans la bouche. Je dois combattre mes réflexes, mais mon corps est quand même secoué de convulsion. Elle fait entrer et sortir ses doigts de ma bouche à plusieurs reprises à chaque fois me f o r ç a nt à avoir un haut-le-cœur qui produisait une bave épaisse et abondante. Cette bave coule hors de ma bouche et sur ma poitrine qui est sa prochaine cible.

D'une main elle claque mes seins pendant qu'elle découvre ses propres gros seins ronds. Je ne sais pourquoi, mais je suis hypnotisée par ses grandes aréoles foncées et ses mamelons durs qu'elle étire. Avec ses deux mains, elle pince, tire et tord mes mamelons. La douleur qu'elle m'inflige se transforme en quelque chose d'autre. Elle m'envoie des chocs dans tout le corps et cela réveille ma libido. Mon désespoir se transforme en abandon. Je sens ma respiration changer et je ferme les yeux.

À ce moment, elle me pousse au sol et s'assit sur mon visage. Comme moi, elle ne porte pas de sous-vêtement. Elle frotte son sexe sur moi. Je sors la langue pour aller à la rencontre de cette fente mouillée qui m'est présentée. Dès que ma langue entre en contact avec ses lèvres elle se positionne pour que j'aie accès à son clitoris. Je le prends entre mes lèvres et je le lèche avec douceur tout en le pressant entre mes lèvres. Par les sons qu'elle émet, je comprends qu'elle aime mes attentions.

De son côté, elle me pilonne le vagin d'une main brutale. Quand elle retire ses doigts de moi, c'est pour me claquer la vulve. Dès qu'elle remet des doigts en moi j'entends des bruits de mouille. Je me sens très excitée par ses traitements bestiaux.

Elle se redresse et positionne son vagin devant ma bouche. Je tends la langue et je tente de la pénétrer ainsi. Elle gifle mes seins puis m a l t r a i t e mes mamelons. Plus elle les m a l t r a i t e , plus je sens ma jouissance s'approcher. Je la sens dégouter dans ma bouche. Sa respiration est haletante. Elle s'appuie avec plus d'insistance sur mon visage, ses fesses recouvrent mon nez. Je me retrouve momentanément incapable de respirer.

À ce moment, elle se penche sur moi et recommence à claquer ma vulve. Je suis toujours incapable de respirer et commence à paniquer. Le fait d'être asphyxié et incapable d'ouvrir les yeux qui sont couverts par ses fesses fait que je me sens coupée du monde. Je l'entends me parler, mais je ne distingue plus ses mots. Mes seins et mon sexe brulent. Je me sens atteindre mon apogée. Je me débats. J'essaie de me tirer de la situation dans laquelle je suis. Malgré tout, ma jouissance me semble quintuplée, ses mauvais traitements me semblent devenir des caresses qui me poussent plus loin dans ma recherche du paroxysme sexuel. Mes cris ne peuvent s'échapper de ma gorge. Mes yeux me font voir un festival de couleurs magnifique. Je ne suis plus de ce monde, j'ai atteint un monde meilleur où seule compte ma jouissance qui est totale.

Je perds complètement le contact avec la réalité et quelque chose se brise en moi. Je sais que ce nouveau monde que j'ai la chance de visiter est celui où je veux vivre maintenant. Je ne veux plus le quitter. Mes rêves sont remplis de fantasmes où je suis au centre d'un univers rempli de volupté. Je suis au septième ciel et je ne veux plus redescendre sur la terre.

Je ne peux dire combien de temps s'est écoulé entre le temps où j'ai perdu connaissance et celui où je reprends contact avec la réalité. Peut-être quelques secondes ou quelques heures. Tout mon corps est douloureux et froid. Je suis couverte de sueur et je frissonne. J'ouvre lentement les yeux. Pendant un instant, la lumière est aveuglante. J'entends du bruit qui me semble à la fois lointain et tout prêt. Je regarde en direction du bruit sans bouger mon corps.

Monsieur est debout devant la table. Il porte son habit bleu, mais visiblement sa braguette est ouverte puisqu'il fornique avec la femme qui est assise au bord de la table. Ses deux mains sont derrière elle et elle entoure le basin de mon maitre avec ses longues jambes luisantes. Tous deux remarquent que je me réveille et se tournent vers moi. J'entends distinctement la femme râler. Elle me regarde en souriant. Son sourire est victorieux, elle m'a vaincue et elle le sait. Elle se pousse et se redresse. Elle passe ses bras autour de la nuque de monsieur et approche sa bouche de la sienne. Dès que leurs lèvres se touchent, monsieur recule sa tête et visiblement se met à jouir. Il demeure planté profondément en elle pendant une minute tout en ayant des spasmes v i o l ents.

Dès que ses spasmes cessent, il se sépare d'elle et il essuie sa queue contre les cuisses de la femme.

« Je vais vous laisser terminer. Nous devons partir dans dix minutes. » « Merci Jean. »

Il dépose un baiser sur les lèvres de la femme puis sort de la pièce. Elle a une main entre ses jambes qui couvre sa vulve. Elle dépose ses pieds au sol et avance vers moi jusqu'à ce que ses pieds soient de part et d'autre de ma tête. Là elle s'accroupit vers mon visage. Je me soulève un peu pour aller à sa rencontre.

« Nettoie-moi. »

Elle retire sa main et le sperme contenu dans son vagin se met à couler vers mon visage. J'ouvre la bouche et le colle à sa vulve. Avec ma langue j'aide le jus à s'échapper d'elle. Je sens qu'elle se masturbe et qu'elle tend ses muscles pour f o r c e r la semence hors d'elle. Je caresse de ma langue l'intérieur de son sexe et je la sens avoir de petites convulsions. J'avale tout ce que je peux extraire d'elle.

Je sens qu'elle atteint un plateau puis sans avertissement ma bouche se remplit à nouveau complètement. J'avale avec difficulté et elle s'épanche encore en moi. Cette fois, elle a des spasmes v i o l ents et je sens tout son sexe vibrer sur mes lèvres. Son corps palpite. Elle cesse de bouger un instant puis se relève.

« Lève-toi. »

Sans dire un mot, je fais ce qu'elle me dit. Je réalise que je suis chancelante et que mes jambes sont incertaines. Elle me claque v i o l emment une fesse puis me pousse dans le dos.

« Ton maitre va t'attendre si tu ne te dépêches pas. Allez, plus vite! »

Elle prend ma laisse et me pousse vers la porte. Dès que je l'ouvre, je vois cinq employés qui sont dans la réception. Ils me regardent passer pratiquement nue devant eux. Deux d'entre eux me sifflent. La femme me pousse vers l'extérieur. Elle ne cessera de me pousser que lorsque je serai à la porte du véhicule de monsieur. Elle attache ma laisse à la poignée et se dirige vers une luxueuse auto sportive. Elle quitte le stationnement sans me dire un mot de plus et sans porter son regard à nouveau vers moi.

Les employés nous ont suivis, mais ne s'approchent pas. Je vois et j'entends la voiture de monsieur se déverrouiller au moment où la porte de l'entreprise s'ouvre pour laisser passer monsieur. Il a en main un sac et sa valise. Quand il arrive près de moi, il détache ma laisse et ouvre ma porte. Il prend une serviette du sac et la dépose sur mon siège. Le sac contient aussi mes vêtements, mais il ne me l'offre pas. Plutôt, il le lance à l'arrière de l'auto.

« Entre, ne reste pas là! »

Je m'assis dans l'auto sans dire un mot. Il prend place lui aussi dans l'auto et nous quittons le stationnement.

« Masturbe-toi jusqu'à la maison et dis-moi comment tu as aimé ton après-midi. »

Une fois arrivée à la maison, j'étais encore couverte de sueur. Pascale est venue à notre rencontre et j'ai finalement eu un peu de répit. Mon corps n'en pouvait plus, mais dans mon esprit je réalisais que je venais de changer de paradigme, que tous les changements qui s'étaient opérés en moi venaient de se connecter et que je ne pourrais plus jamais revenir en arrière. Je serais toujours insatiable à moins d'être près de ma maîtresse et de la satisfaire elle.

La soirée était tranquille ce qui permettait à mon corps de se remettre des mauvais traitements de la journée. J'ai pris un long bain et malgré mon désir, je ne me suis pas caressé. Cette nuit, j'ai rêvé à ma maîtresse.

Mardi 3 janvier

Aujourd'hui quand je suis descendue à la salle à manger avec madame pour déjeuner, Pascale était dans son nouveau rôle. Elle portait l'habit traditionnel de l'aide domestique et prenait la place de Natasha. Elle nous a servi notre petit-déjeuner en silence sans jamais nous regarder. À la fin du repas, elle a fait le ménage pendant que monsieur lisait et que madame prenait son café. Je devais rester en silence à la table.

J'observais Pascale qui s'aventurait à me jeter des regards de temps à autre sans arrêter de travailler. À chaque fois, elle me souriait.

Monsieur l'appelle : « Pascale vient ici. »

Sans hésiter, elle se rend à son côté.

« Tu vas devoir perdre tes mauvaises habitudes. Mets-toi à genoux et occupe-toi de moi plutôt que de flirter avec l'esclave de ta maîtresse. »

Dès qu'elle fut à genoux, madame s'est levée et elle est venue derrière moi. Après avoir posé sa main sur mon épaule, elle me fait lever.

« Viens avec moi, je vais aller te conduire à ton travail ce matin. »

Toutes les deux, nous sommes allées terminer notre toilette. Elle m'avait donné rendez-vous à son véhicule dix minutes plus tard. Quand je suis arrivé au garage, elle était déjà là.

« Je m'excuse de mon retard, maîtresse. » « Tu es en avance ma belle, ne t'excuses pas, viens ici. »

Elle me tendait les bras. J'ai été me lover contre elle en plaçant ma tête sur sa poitrine.

« Merci de me conduire au travail maîtresse. »

Elle m'embrasse sur la tête.

« Tu es adorable Vicky. Je voulais avoir un peu de temps seul avec toi. Allez, monte. »

Elle est silencieuse pour dix longues minutes de conduite dans le trafic.

« Dis-moi, aimes-tu travailler pour mon mari? » « Oui maîtresse. » « N'aimerais-tu pas passer plus de temps avec moi? » « Oh! Maîtresse. Je vous aime plus que tout au monde. Oui, j'adorerais passer plus de temps avec vous. Mais je ne voudrais pas être un poids et j'aimerais contribuer comme je le peux à votre succès. » « Tu contribues déjà beaucoup ma belle. Tu sais que je t'aime et je crois que mon mari est jaloux. Ne le laisse pas a b u s e r de toi. »

Elle ne pouvait savoir le bonheur que ses paroles m'apportaient. Mais j'étais aussi déconcertée. Je savais ne pas pouvoir refuser quoi que ce soit à mon maitre. Et la femme qui est venue hier m'a fait connaître quelque chose de nouveau que je désirais ardemment revivre. Je ne désirais pas être prise entre mes deux maitres. Je ne sais pourquoi, mais je sentais un conflit naissant entre eux. Je réalisais d'ailleurs que monsieur ne m'a jamais directement touché. Peut-être qu'il ne m'aime pas et que dans le fond je suis la source du conflit entre eux.

Arrivée au bureau, madame m'a longuement embrassée devant la porte du bureau. Puis elle m'a donné une claque sur une fesse avant de retourner à son véhicule sans me dire un mot de plus.

Quand j'entre, il y a quelques employés à la réception. Ils me regardent avec curiosité. Je porte aujourd'hui une mini-jupe saumon avec un blazer de la même couleur cintré et très échancré avec un seul bouton à l'avant. Le petit blaser a de fausses poches et des manches trois quarts. Mes jambes sont nues et madame me les a fait hydrater afin qu'elles soient bien luisantes. Je porte des escarpins de suède de la même couleur que mes vêtements.

Les employés ne s'écartent pas de mon chemin. Je ne comprends pas ce qui se passe. En un instant, ils m'entourent et s'approchent de moi. Je sens mon espace intime envahi. Un ingénieur devant moi s'adresse à moi.

« Il paraitrait que tu es la nouvelle putain du bureau. Tu pourrais t'occuper de nos queues en attendant le patron. »

On agrippait mes fesses et je sentais qu'on tentait de relever ma jupe que je tenais à deux mains maintenant.

« Laissez-moi. Vous ne pouvez pas faire cela! »

J'étais prise d'une panique sourde. Pour moi, faire tout ce que mes maitres me demandaient était normal, mais me laisser v i o l er par les employés ne l'était pas. Ils me poussaient d'une personne à l'autre. Je réalise qu'ils bloquent la porte d'entrée du bureau et le corridor.

Je me mets à crier quand j'entends monsieur parler. Il entrait dans le bureau.

« Voyons messieurs, ce n'est pas une belle manière de traiter la putain du bureau. Faites preuve de plus de retenue. Amenez-la dans la salle de conférence et utilisez-la à cet endroit. Ainsi, vous ne dérangerez pas tous les employés. »

Déjà on me poussait vers la porte de la salle de réunion. Je compte au moins une dizaine d'hommes derrière moi. Un grand brouhaha m'entoure puis tout devient silencieux. On cesse de me pousser et je sens que les hommes derrière moi se retournent. J'entends quelqu'un crier des ordres derrière moi, mais je ne comprends pas ce qui est dit. Avant même de pouvoir me retourner, je sens un mouvement de panique chez les hommes. Quand je me retourne, plusieurs employés avaient déjà disparu. Je vois des policiers armés qui avancent dans le bureau. Un policier casqué et masqué s'avance vers moi. Délicatement, il me pousse vers le mur et m'intime l'ordre de me retourner. Il me passe des menottes et m'amène sans tarder à une voiture.

On me laisse dans la voiture seule pendant de longues minutes. Je vois des employés sortir les mains attachées et le visage sombre. Ils sont tous menés à un fourgon cellulaire. Je peux voir monsieur dans une autre voiture. Il regarde autour de lui et il semble agité.

Je ne comprenais toujours pas pourquoi j'avais été arrêtée. Les policiers m'ont guidé vers une salle et ils m'ont laissé un instant à moi-même. Quand la porte de la salle s'ouvre à nouveau, c'est pour laisser entrer un médecin et une infirmière.

« Je suis le docteur Lafrance. Vous souvenez-vous de moi, mademoiselle Lemieux? » Je n'avais aucune idée de qui était cet homme. J'avais décidé de me renfrogner et de ne pas lui répondre. Il se tourne vers l'infirmière et lui dit : « Tenez-lui bien le bras. » Rapidement il me pique et je perds connaissance.

Quand je me réveille, je suis à l'hôpital. Un policier est assis dans ma chambre et le docteur Lafrance est à mon côté.

« Alors constable Lemieux, savez-vous qui je suis. »

Je me sens comme dans de la ouate. J'ai même de la difficulté à parler. Mais je me souviens.

« Docteur Lafrance. » Je pointe vers le policier et j'ajoute : « Lieutenant, avons-nous finalement réussi? »

Je me souviens du programme que j'ai suivi pour me préparer à ce travail pratiquement impossible et je me souviens dans tous les détails des derniers jours. Je sais que je vais devoir travailler rapidement maintenant afin de ne pas perdre l'impulsion qui venait d'être donnée à cette affaire.

Lundi 9 janvier

J'ai eu mon congé d'hôpital en quelques heures et depuis je travaillais à la préparation de mon rapport et de la suite. Je savais que les accusés devaient passer devant le juge aujourd'hui pour leurs enquêtes sur la remise en liberté et je voulais m'assurer d'être là pour les voir. Déjà, mon lieutenant avait lu le brouillon de mon rapport et il l'avait partagé avec l'inspecteur en chef et le procureur responsable du dossier. Ce premier jet influencerait certainement les prochaines heures à la cour.

Avant d'entrer dans la salle d'audience, j'ai vu l'avocat de la défense qui sortait de sa salle. Je lui ai remis une enveloppe scellée avec des instructions pour ses clients en insistant sur le caractère confidentiel de l'enveloppe. Je voulais remettre un cadeau qui revenait de plein droit à madame Lechasseur. Il m'a regardé avec un air suspicieux, mais a pris l'enveloppe.

Je suis retournée ensuite chez moi me préparer aux évaluations nécessaires pour mon retour au travail normal la semaine prochaine. Ma présence n'était pas requise devant la cour. Vers 16 h j'ai eu un coup de fil sur mon nouveau cellulaire qui me confirmait les résultats de la journée au tribunal. Tout allait comme je l'avais prévu.

Lundi 16 janvier

Aujourd'hui est ma première journée de travail normal. J'avais repris mon apparence de constable avec mes vêtements qui ne m'avantageaient pas et mon Walther P99 à ma ceinture. Mes cheveux sont attachés et forment une grosse couette. Je ne porte aucun maquillage. Je suis attendue dès mon arrivée au bureau de l'inspecteur-chef qui est en charge de l'enquête. J'ai déjà rencontré mon représentant syndical et mon lieutenant. Aujourd'hui, je dois faire ma première déposition devant l'inspecteur-chef et le procureur au dossier.

Mon partenaire, le sergent-détective Spencer qui posait comme mon mari depuis six mois a déjà fait sa déposition la semaine dernière. Je sais qu'il a expliqué que Natasha ne lui a pas donné d'information pertinente à l'enquête malgré le mois de fréquentation qu'il avait eu avec elle. Je sais que les actes d'accusation vont reposer largement sur mes épaules et que je vais avoir un rôle important devant le juge.

« Bonjour Messieurs. »

L'inspecteur-chef prend tout de suite le contrôle de la rencontre. « Bonjour constable Lemieux. Assoyez-vous ici. Nous avons tous lu le récit de votre infiltration. Nous allons en discuter toute la semaine, j'imagine. Nous avons plusieurs questions et les procureurs vont vous préparer pour vos dépositions. J'aimerais toutefois bien comprendre votre conclusion dès maintenant. Selon vous, dans le dossier qui nous touche, toutes les femmes sont des victimes, y compris Mélanie Lechasseur. Est-ce bien cela? »

« Monsieur l'inspecteur-chef, il n'y a aucun doute dans mon esprit que Jean Lechasseur, les membres de son conseil et plusieurs employés de l'entreprise de monsieur Lechasseur sont les responsables des crimes d'exploitation sexuelle. Les femmes, toutes les femmes dans ce dossier ne sont que d'innocentes victimes qui ont été d r o g u é es, v i o l entées et retenues en captivité contre leurs grés. Par exemple, j'ai rapidement réalisé que Mélanie Lechasseur était dépendante financièrement de son mari, elle n'était pas libre de se déplacer et elle était continuellement sous surveillance. Ces femmes auront toutes besoin d'aide et j'espère que nous serons en mesure de leur offrir cette aide. »

« Dans votre rapport, vous décrivez les sévices dont vous avez été victime entre le 22 décembre et le 3 janvier, comment vous sentez-vous maintenant? »

« Monsieur l'inspecteur, j'ai travaillé avec plusieurs clientèles incluant des itinérants et des toxicomanes, mais cette enquête m'a fait voir une misère que je ne croyais jamais voir de ma vie. J'imagine que vous avez parlé avec mon lieutenant et qu'il vous a fait part de ma réflexion au sujet de mon emploi et que c'est ce qui motive votre questionnement. » Je marque une pause. « Je peux vous dire que j'ai terminé ma réflexion et que je suis prête à vous remettre mon arme et mon insigne immédiatement avec ma lettre de démission si vous le désirez. Je préférerais quitter mon poste après l'enquête préliminaire, mais j'accepterais que vous en décidiez autrement. J'en ai aussi informé mon représentant syndical de ma décision. Il n'y aura pas de dépôt de grief. »

« Avez-vous un emploi qui vous attend? »

« Oui Monsieur. »

« Et cela peut attendre? »

« Mon futur employeur a été informé de la situation et est prêt à attendre jusqu'à la fin de l'enquête préliminaire. Il comprend aussi que je devrai être disponible pour témoigner au procès. »

Finalement, l'inspecteur-chef m'a permis de rester en poste pour 45 jours et il m'a fait une très belle lettre de recommandation. Mon nouvel employeur, une firme qui offre des services de sécurité, était très heureux de m'avoir recruté. J'avais un nouveau travail simple, routinier et bien payant.

Mercredi 12 septembre

Quelques mois plus tard, le procès était terminé. Les preuves amassées par l'équipe, à la suite des perquisitions, étaient écrasantes. Jean Lechasseur ainsi qu'une douzaine d'autres hommes reliés à sa compagnie ont été mis derrière les verrous. Toutes les femmes qui étaient passées par sa maison ont témoigné, comme moi, des sévices qu'elles ont dû endurer. Toutes étaient des esclaves sexuelles qui ont été battues, v i o l ées et filmées. Toutes ont dû se prostituer. Leurs images ont fait le tour du monde grâce aux serveurs de la compagnie. Le procès a été très largement médiatisé, il avait tout pour attirer l'attention du public.

Moi je vivais une vie tranquille et bien rangée. J'ai même rencontré Stéphane, mon nouvel employeur pour lui indiquer que je voulais encore plus de tranquillité et que je quittais son entreprise. J'ai pris mes distances de mes anciens collègues et depuis l'enquête je n'avais pas repris contact avec mes amis. Le mois dernier, j'ai vendu mon petit appartement ainsi que tous les meubles qui s'y trouvaient. J'ai placé mes effets personnels dans des boites que j'ai laissées à une fondation. Ma nouvelle vie débutait ce matin.

Je regardais le notaire et le jeune couple qui achetait mon appartement. Ils semblaient tellement heureux. Mon agent avait tout préparé et avait transmis les instructions pour le paiement qui devait suivre d'ici une semaine. Lentement depuis le mois de janvier dernier j'avais vidé et fermé mes comptes de banque. J'avais payé mes dettes. Aujourd'hui, je me sentais plus libre que jamais.

Le notaire m'a demandé de rester un instant pour confirmer les derniers détails quand la transaction a été terminée. Vers 11 h je suis sortie du bureau où j'étais venue en taxi. Je pouvais voir une grosse limousine noire un peu vers ma gauche. Au moment où je suis arrivé sur le trottoir, un homme âgé est sorti par la porte du conducteur et il est venu se poster près de la porte des passagers. Je m'approche de lui. Dès que je suis à sa portée, je ferme les yeux et je place mes mains dans mon dos. Je sens qu'il me bande les yeux délicatement. J'entends qu'il ouvre la portière et je perçois la fraicheur de l'intérieur de la limousine. Il me place une main sur l'épaule pour me guider, mais je résiste un instant, le temps de retirer ma robe et mes sandales que je laisse sur le trottoir.

C'est complètement nue que j'entre dans la limousine et que je vais me coucher aux pieds de ma maîtresse qui m'attendait depuis neuf mois maintenant.

lapassagere

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